Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Séance du mercredi 10 mars 1852

Titre Séance du mercredi 10 mars 1852
Créateur inconnu
Contexte Registre 1845-1859 (copies)
Date 1852-03-10
Identifiant C1845_1859_377
Relation O1844_1853_463
Format 25,7 x 38,6 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la présentation du corpus.

 

Séance du mercredi 10 mars 1852

 

Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté.

Il est donné lecture du décret en date d'hier 9 mars, sur l'organisation provisoire de l'enseignement supérieur et des établissements scientifiques qui dépendent du ministère de l'Instruction publique, et en particulier pour ce qui concerne le Bureau des longitudes ainsi que les observatoires de Paris et Marseille. Un membre fait remarquer que la loi constitutive du Bureau des longitudes l'avait assimilé à une académie, que les nominations étaient faites sur une présentation exclusive du Bureau, qu'elles étaient à vie et qu'il n'y avait ni retenues ni retraites, que conséquemment, aux termes de la loi nouvelle, une révocation placerait le membre qui en serait l'objet dans une position sans ressources.

M. Brunner annonce qu'il espère pouvoir installer prochainement le miroir métallique destiné à la vérification des cercles muraux. Il a disposé des moyens de rectification pour établir l'axe de rotation du miroir perpendiculaire à l'axe optique de la lunette et au plan du cercle.

On parle du collimateur de la lunette méridienne. M. Brunner indique les moyens du centrage qu'il doit employer pour placer convenablement l'objectif.

A l'occasion d'une communication faite à la société de géographie sur la fixation d'un premier méridien commun à tous les peuples, M. l'amiral Baudin fait remarquer que cette question est sans intérêt : rien n'est plus facile que de rapporter les longitudes d'un méridien à un autre par de simples différences. On avait proposé entre autres de choisir pour premier méridien celui qui passe par le point d'intersection de l'équateur magnétique sur l'équateur terrestre. M. Arago fait remarquer que l'équateur magnétique n'est pas fixe et que par conséquent le méridien passant par l'intersection actuelle ne jouirait pas longtemps de la propriété physique qui l'aurait fait choisir.

Type de document Procès-verbal
Transcripteur Feurtet, Jean-Marie
Collection Registre 1845-1859 (copies)
Citer ce document “Séance du mercredi 10 mars 1852”, 1852-03-10, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 20 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/9755

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