Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Séance du mercredi 31 mars 1852

Titre Séance du mercredi 31 mars 1852
Créateur inconnu
Contexte Registre 1845-1859 (copies)
Date 1852-03-31
Identifiant C1845_1859_380
Relation O1844_1853_466
Format 25,7 x 38,6 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la présentation du corpus.

 

Séance du mercredi 31 mars 1852

 

On lit le procès-verbal de la séance précédente : il est adopté.

Le Bureau reçoit le numéro 797 des Nouvelles astronomiques et le recueil des observations faites à Greenwich pendant l'année 1850.

M. Biot parle des expériences qui ont été faites sur l'adhésion des locomotives sur les rails, produite par l'action d'un électroaimant. Il paraît que dans la pratique, ces expériences n'ont pas réussi, par la raison que les rails n'étant pas en fer doux, mettent un certain temps à prendre le magnétisme, et qu'ils ne l'abandonnent pas instantanément.

M. Arago rappelle des observations qui ont été faites sur les satellites de Jupiter au moment de leurs passages sur la planète. Les taches des 3ème et 4ème satellites, qui ne se voient jamais lorsque l'astre se projette hors de la planète, deviennent visible au contraire quand il se projette sur son disque, parce que dans ce cas le satellite n'est plus accompagné de rayons irréguliers et que son image est beaucoup plus nette. M. Arago pense qu'on pourrait répéter l'expérience un grand nombre de fois avec la lunette prismatique, en jetant artificiellement le satellite sur les différentes parties de la surface de la planète. Il signale les circonstances difficiles à expliquer qu'on trouve dans les anciens auteurs : c'est que la tache du satellite cesse d'être visible près des bords de la planète.

M. Arago parle ensuite d'un moyen qu'il a imaginé pour déterminer avec précision les diamètres des satellites de Jupiter en mesurant leurs ombres par comparaison avec différents petits disques, de dimensions connues, placés au foyer de la lunette.

M. Biot entretient le Bureau à l'occasion de quelques particularités contenues dans la correspondance de Newton et de Cötes [sic]. Ce dernier, comme on sait, présida à la 2ème édition du livre des Principes. Cötes, chose singulière, faisait des difficultés sur l'existence de l'attraction réciproque exercée par les planètes sur le soleil et admise par Newton.

Type de document Procès-verbal
Transcripteur Feurtet, Jean-Marie
Collection Registre 1845-1859 (copies)
Citer ce document “Séance du mercredi 31 mars 1852”, 1852-03-31, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 20 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/9758

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