Séance du mercredi 26 mai 1852

Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la présentation du corpus.

Séance du mercredi 26 mai 1852

On lit le procès-verbal de la séance précédente : il est adopté.

M. Arago annonce qu'un jeune assistant de M. Valz a découvert à Marseille une nouvelle comète le 15 de ce mois. Cette comète a été vue ensuite par M. Petersen d'Altona.

Le Bureau reçoit le numéro 807 des Nouvelles astronomiques.

Il est question de lettres faisant partie de la correspondance de Lagrange et de d'Alembert et dans lesquelles se trouve une appréciation des travaux d'Euler.

M. Liouville parle du mémoire d'Euler sur la propagation [barré : de la chaleur] du feu qui fut couronné par l'Académie, et d'une addition contenue dans le mémoire et qui est relative à la propagation du son. C'est cette addition qui, suivant Condorcet, détermina le jugement de l'Académie.

On s'entretient des travaux de plusieurs géomètres, de M. Laplace entre autres, sur la propagation du son.

M. Arago rappelle les expériences de M. Mitscherlich sur la constitution des cristaux. Il donne ensuite des détails sur les observations qu'il a faites autrefois dans le but de déterminer l'aplatissement de Mars, et signale la différence considérable qui existe entre la valeur théorique et celle qu'il a déduite de ses observations ; il fait enfin remarquer que la position de la ligne des pôles influe sur l'aplatissement apparent et peut même l'annuler entièrement, ce qui expliquerait pourquoi quelques astronomes n'ont pas trouvé d'aplatissement à Mars.

M. Arago entretient le Bureau des observations qu'il a faites sur les variations survenues dans les bandes de Jupiter, et sur la couleur de la lumière cendrée.