Titre | Séance du mercredi 4 août |
Créateur | inconnu |
Contexte | Registre 1845-1859 (copies) |
Date | 1852-08-04 |
Identifiant | C1845_1859_398 |
Relation | O1844_1853_484 |
Format | 25,7 x 38,6 cm; image/jpeg; |
Éditeur | Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine); |
Droits |
CC BY-SA 3.0 FR |
Type | Manuscrit; Text; Procès-verbal; |
Description |
Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la présentation du corpus.
Séance du mercredi 4 août 1852
Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté. M. Arago met sous les yeux du Bureau une plaque de crown-glass contenant du zinc qui lui a été remise par M. Maës, afin de la soumettre à des expériences qui permettront de juger de sa diaphanéité. M. Lerebours donnera à cette plaque un nouveau polissage afin de rendre les faces planes et parallèles autant que possible. On s'entretient de procédés de brassage inventés par M. Guinand, qui ont été tenus secrets pendant longtemps, mais qui sont maintenant connus et pratiqués par les fondeurs de verre destiné à l'optique. M. Arago donne des détails sur un coup de foudre extraordinaire observé par M. Liais sur un vaisseau à Cherbourg. La foudre a rompu un mât et l'a lancé contre un gros mur à travers lequel il l'a fait pénétrer par le gros bout. Cette chute de la foudre a été accompagnée d'un raz-de-marée. On parle de la propriété que possèdent les eaux de certains ports de mer, tels que ceux de Marseille et de Santorin, de décaper la carène des navires doublés de cuivre et de les débarrasser de tous les coquillages qui s'étaient attachés à leurs flancs, souvent en couches très épaisses. On cite à cette occasion les expériences qui ont été faites avec des plaques de cuivre soudées au doublage des navires, dans le but de faire ainsi un couple qui empêcherait l'oxydation du cuivre. Mais on a reconnu que les coquillages qui n'étaient plus repoussés par l'oxyde de cuivre s'attachaient alors en plus grande quantité au bâtiment et entravaient sa marche. |
Type de document | Procès-verbal |
Transcripteur | Feurtet, Jean-Marie |
Collection | Registre 1845-1859 (copies) |
Citer ce document | “Séance du mercredi 4 août”, 1852-08-04, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 25 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/9776 |
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