Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Séance du mercredi 10 novembre 1852

Titre Séance du mercredi 10 novembre 1852
Créateur inconnu
Contexte Registre 1845-1859 (copies)
Date 1852-11-10
Identifiant C1845_1859_412
Relation O1844_1853_498
Format 25,7 x 38,6 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la présentation du corpus.

 

Séance du mercredi 10 novembre 1852

 

On lit le procès-verbal de la séance précédente : il est adopté.

M. Arago entretient le Bureau des expériences de M. Niepce relatives à la fixation des couleurs sur les plaques daguerriennes. Il signale un fait qui a de l'analogie avec ce qui avait été entrevu par Daguerre, que les images photographiques se forment plus facilement le matin que le soir : il consiste en ce que les images colorées qu'on expose au jour sont rapidement altérées par la lumière du matin tandis qu'après midi, l'altération se manifeste avant une grande lenteur [sic]. M. Niepce a remarqué en outre que les couleurs mates se reproduisent moins bien que les couleurs claires et éclatantes. M. Arago pense qu'on pourrait expliquer ce phénomène par l'action de la lumière blanche qui, dans les couleurs éclatantes, se trouve mêlé à la lumière colorée. L'intensité d'une couleur se trouve ainsi augmentée par la couleur du même nom qui entre dans la composition de la lumière blanche.

On parle ensuite de la loi de décroissement des températures à mesure qu'on s'élève dans l'atmosphère. M. Arago fait observer que lorsqu'on se sert des formules de Laplace pour calculer la hauteur à laquelle l'observation a été faite, on suppose implicitement la loi de décroissement que l'on veut déterminer. M. Biot rappelle des recherches qu'il a faites sur cet objet. La méthode dont il se sert pour trouver la formule du calcul des hauteurs échappe à l'objection précédente, car elle ne suppose pas a priori un décroissement de température déterminée.

On s'entretient ensuite des difficultés qu'on rencontre dans les ascensions aérostatiques pour mesurer la direction de l'aimant, par suite des mouvements giratoires du ballon.

Type de document Procès-verbal
Transcripteur Feurtet, Jean-Marie
Collection Registre 1845-1859 (copies)
Citer ce document “Séance du mercredi 10 novembre 1852”, 1852-11-10, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 20 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/9790

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