Titre | Séance du 31 mai 1854 |
Créateur | inconnu |
Contexte | Registre 1845-1859 (copies) |
Date | 1854-05-31 |
Identifiant | C1845_1859_492 |
Format | 25,7 x 38,6 cm; image/jpeg; |
Éditeur | Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine); |
Droits |
CC BY-SA 3.0 FR |
Type | Manuscrit; Text; Procès-verbal; |
Description |
Séance du 31 mai 1854. Présidence de M. Poinsot. Il est donné lecture au procès-verbal de la séance précédente. Sa rédaction est adoptée. Le Bureau reçoit les numéros 896 à 906 des Nouvelles astronomiques. M. Liouville présente au Bureau un exemplaire du mémoire de son fils sur l'emploi des mires méridiennes pour le calcul de la déviation azimutale (voir pièce n° 32). M. Biot fait observer, ainsi que M. Ernest Liouville l'avait dit dans son mémoire, que l'établissement de deux mires, l'une au sud et l'autre au nord, serait d'un grand avantage, puisque ces deux mires ne varieraient probablement pas de la même manière. On discute à ce propos les différentes espèces de mires qui sont établies à Pulkowa [Poulkovo] et à Greenwich, ainsi que les déviations latérales qui ont été quelquefois observées. Sur l'observation faite que d'après le nouveau décret, si une circonstance fortuite empêchait le président et le vice-président de venir, il ne pourrait pas y avoir de séance, M. le président déclare qu'il autorise un des membres titulaires à présider. On témoigne le désir qu'il soit rendu compte au Bureau des sujets qui se trouvent traités dans les Nouvelles astronomiques publiées à Altona. MM. Laugier et Brunner sont invités à se charger de ce soin. M. Daussy pourrait rendre compte aussi des Proceedings de la Société astronomique de Londres. On fait observer que parmi les différents métaux dont on peut faire usage pour construire des règles étalons, l'acier par sa nature étant sujet à des dilatations brusques, ne doit pas être employé. Le fer ne présente pas le même inconvénient. On parle de l'exactitude des résultats obtenus par les observations astronomiques ou par les expériences physiques ; cette exactitude ne s'obtient presque que par des compensations, en sorte que pour arriver à ce qu'on peut regarder comme la vérité, il est nécessaire de varier les observations et les expériences de manière à obtenir différentes combinaisons. Les vérités mathématiques pures ont une expression toujours rigoureuse et ne peuvent donner lieu à aucune erreur, quelque étendue que l'on donne aux raisonnements auxquels on les applique. M. Biot entretient le Bureau de la méthode à suivre pour obtenir l'équation séculaire en comparant les anciennes observations chaldéennes avec les observations modernes. Il pense que, faute d'avoir pu consulter l'ouvrage même de Ptolémée qui a rapporté ces éclipses à l'époque de Nabonassar sans tenir compte de l'accélération du mouvement, M. Laplace n'est pas arrivé à la valeur exacte de cette équation. M. Biot a refait ces calculs et a obtenu une valeur un peu moindre que celle de M. Laplace ; cette valeur se rapproche beaucoup à celle qui a été donnée par Mayer. La séance est levée. |
Type de document | Procès-verbal |
Président de la séance | Poinsot, Louis (1777-1859) |
Transcripteur | Feurtet, Jean-Marie |
Collection | Registre 1845-1859 (copies) |
Citer ce document | “Séance du 31 mai 1854”, 1854-05-31, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 19 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/9869 |
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