Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Séance du 11 juillet 1855

Titre Séance du 11 juillet 1855
Créateur inconnu
Contexte Registre 1845-1859 (copies)
Date 1855-07-11
Identifiant C1845_1859_547
Format 25,7 x 38,6 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Séance du 11 juillet 1855

Présidence de M. Poinsot

Il est donné lecture du procès verbal de la séance précédente sa rédaction est adoptée.

M. l'Amiral Mathieu écrit à M. le Président pour le prévenir qu'il ne pourra pas assister à la séance d'aujourd'hui ni aux suivantes jusqu'au 1er août.

On parle d'une observation de l'occultation de Vénus par la lune, qui se trouve rapportée dans les notices mensuelles de la société astronomique de Londres. Cette observation a été faite à l'observatoire de Washington le 18 avril dernier, le disque de Vénus paraissait à moitié sur le disque de la lune.

On rappelle à ce sujet que dans quelques occultations, l'étoile a paru sur le disque même de la lune.

Relativement à la note lue dans la dernière séance par M. Villarceau, M. le Président lui demande d'expliquer sur quoi il fonde ses objections au principe énoncé sur le mouvement de translation et d'après lequel toutes les molécules d'un corps soumis à ce mouvement, conservant la même position les unes par rapport aux autres, rien ne peut indiquer si c'est le corps qui est réellement en mouvement ou si ce ne sont pas les objets [barré : environnants] extérieurs qui ont un mouvement en sens inverse.

M. Villarceau développe les idées qu'il a présentées dans sa note et qui sont principalement fondées sur ce que le mouvement de translation tel qu'on le définit, n'existe pas dans la nature et sur la nécessité de consulter l'expérience pour établir les lois de la Mécanique.

M. Poinsot répond à ces objections et fait ressortir que les principes mathématiques qui servent de bâse à toute théorie ne doivent reposer que sur les définitions pures et simples des choses. Les conséquences de ces principes sont toujours justes quelque développement que l'on donne à leur application. Dans la question actuelle, dès le moment qu'on admettrait que les molécules changent de positions les unes par rapport aux autres, on n'aurait plus le mouvement de translation tel qu'on le définit.

M. Poinsot développe à ce sujet des considérations générales sur les mathématiques et sur leur application aux questions pratiques.

Type de document Procès-verbal
Président de la séance Poinsot, Louis (1777-1859)
Transcripteur Muller, Julien
Collection Registre 1845-1859 (copies)
Citer ce document “Séance du 11 juillet 1855”, 1855-07-11, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 28 mars 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/9924

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