Titre | Séance du mercredi 3 7bre 1856 |
Créateur | inconnu |
Contexte | Registre 1845-1859 (copies) |
Date | 1856-09-03 |
Identifiant | C1845_1859_606 |
Format | 25,7 x 38,6 cm; image/jpeg; |
Éditeur | Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine); |
Droits |
CC BY-SA 3.0 FR |
Type | Manuscrit; Text; Procès-verbal; |
Description |
Séance du Mercredi 3. 7bre 1856 Présidence de M. L. Mathieu Il est donné lecture du procès verbal de la séance précédente, sa rédaction est adoptée. Le Bureau reçoit les N° 1040, 41, 42, 43 des Nouvelles Astronomiques. M. l'Amiral Mathieu lit la note suivante, sur la pose du câble électrique entre la Sardaigne et la côte d'afrique et sur sa rupture à 13 milles de la Galite. Le câble est composé de 3 fils seulement "Un tems magnifique a présidé à tous les travaux. Après avoir filé 60 milles de câble, il gagna fortement. Les freins et stoppers furent insuffisants il cassa. On retourna au point de départ, on se mit sous le câble. On en pomoya [paumoya] ainsi 18 milles. à cette distance de la Sardaigne la tension du câble devint telle que la vapeur ne pouvait plus avancer. Il fallut abandonner le reste (42 milles) sous peine de tout perdre. Les 18 milles relevés, sondés avec les 126 milles restant à bord formaient encore 144 milles avec lesquels on pouvait espérer atteindre la Galite distante de 97 milles de la Sardaigne. On a passé les fonds de 2000mètres sans accident. La question de la pose d'un câble électrique par de grandes profondeurs est donc résolue contrairement à l'opinion émise formellement par les Ingénieurs Anglais et français. Mais pendant la nuit la route a dévié entrainé qu'on était par les courants. Le Loch du Tartare accusant plus de vitesse qu'on en faisait en réalité, on a filé trop vivement le câble. Au jour on s'est trouvé considérablement dans l'Ouest et obligé de repiquer dans l'Est pour chercher des petits fonds où au moins on put mouiller. On était à 13 milles de la Galite, à bout de câble. On a dû mouiller par un fonds de 2 à 300 brasses. M. Delamarche sur le Tartare est allé en toute hâte chercher des flotteurs de toute espèce à Bône. Mais le 5ème jour, en arrivant avec tous les moyens de conservation ils ont trouvé le bateau anglais sans vapeur. Un tems affreux s'était élevé peu après le départ du Tartare ; tourmenté par une mer horrible, le vapeur n'a pu tenir. Le câble s'est rompu et il y a impossibilité de le repêcher. C'est un travail à recommencer." |
Type de document | Procès-verbal |
Président de la séance | Mathieu, Claude-Louis (1783-1875 ; astronome) ou Mathieu, Pierre Louis Aimé (1790-1870) |
Transcripteur | Muller, Julien |
Collection | Registre 1845-1859 (copies) |
Citer ce document | “Séance du mercredi 3 7bre 1856”, 1856-09-03, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 24 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/9982 |
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