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Registre 1804-1813 (copies)
Bureau des longitudes
Observatoire de Paris
Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine)
CC BY-SA 3.0 FR
24,5 x 38,5 cm
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Page de garde
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C1804_1813_002
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Registre 1827-1844 (copies)
Bureau des longitudes
Observatoire de Paris
Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine)
CC BY-SA 3.0 FR
24,5 x 38,5 cm
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C1827_1844_002
Copie du Rapport fait à la Convention Nationale dans sa séance du 7 messidor de l'an III (25 juin 1795. 8. S) par le Représentant du Peuple Grégoire sur l'Etablissement du Bureau des Longitudes
<p class="western" style="text-align: center;"><span style="color: #000000;">Copie du Rapport fait à la Convention Nationale dans la Séance du 7. Messidor de l’An III (25 Juin 1795.8.5) pour le Représentant du Peuple Grégoire sur l’Etablissement du Bureau des Longitudes.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Je viens au nom de vos Comités de Marine, des finances et d’Instruction publique, vous proposer l’Etablissement d’un Bureau des Longitudes.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">L’Exposé des raisons qui motivent cette demande, prouvera l’indispensable nécessité de ce moyen, pour faire fleurir notre Marine.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Themistocles disoit : quiconque est maître de la Mer, l’est de la Terre.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Un de nos Poëtes exprimoit la même idée à sa manière, en disant</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">“Le Trident de Neptune est le Sceptre du Monde”</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Les succès des Anglais, à diverses époques, et spécialement dans la guerre de 1761, n’ont que trop prouvé que la supériorité de la Marine décide souvent du résultat de la Guerre.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Une des mesures les plus efficaces pour étouffer la tyrannie britannique ; c’est de rivaliser dans l’Emploi des moyens par lesquels cet état, qui ne devoit jouer qu’un Rôle secondaire dans l’ordre politique, est devenu une puissance colossale.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Or les Anglais bien convaincu que sans astronomie on n’avoit ni commerce ni marine, ont fait des dépenses incroyables pour pousser cette science vers le point de perfection.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Si j’avois à rappeler tous les bienfaits de l’astronomie, je dirois que, sans elle, les hommes n’auraient jamais eu la véritable mesure du Temps. L’ignorant sait-il que l’exactitude de son calendrier résulte des observations les plus profondes sur l’état du Ciel ?</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">L’Astronomie a débrouillé le chaos des âges ; sans elle plusieurs Ecrivains anciens eussent été incompréhensibles. On sait combien elle a prêté de secours aux auteurs de l’art de vérifier les dates, l’un des meilleurs ouvrages de notre Siècle, et quel jour Pingré a jeté sur l’histoire par la chronologie des Eclipses, fondée sur l’ordre invariable du mouvement des Corps Célestes. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">A côté de la Halle au bled, un monument existe encore, il atteste la superstition d’une femme qui croyoit à l’astrologie et qui ne croyoit point à la vertu.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Les météores, les Aurores boréales et les Comètes ont conservé, presque jusqu’à nos jours, le privilège d’effrayer la terre</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Les efforts de Bayle et d’autres philosophes, pour guérir ces maladies de l’Esprit humain, ne furent pas un petit service rendu à la société, si l’on considère combien il importe de la sortir de l’Enfance, et combien les Rêveries astrologiques ont influé sur le sort des Nations.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Enfin, sans l’astronomie, la géographie seroit encore au berceau ; c’est en rapprochant les observations Célestes, les expériences faites à diverses latitudes sur la gravité et les mesures de diverses degrés du Méridien, qu’on a déterminé la figure de la Terre, et révélé le vrai Système du Monde. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Mais le point de vue sous lequel il nous importe surtout de considérer l’astronomie C’est relativement à son influence sur la Marine et le Commerce, qui firent la gloire et la richesse de la Phénicie, de Rhodes et de Carthage. A son aide des flottes marchandes cinglèrent d’Aziongaber à Ophir. Hannon dans une course de vingt-six jours, poussa jusques vers le Sénégal, et consigna son voyage dans le Périple, dont il nous reste l’abrégé. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Un astronome qui, le premier, distingua les climats par les différentes longueurs des Jours et des Nuits, et qui fut le plus hardi navigateur de l’antiquité, étoit né parmi nous. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Il y a vingt deux siècles que Pythéas (de Marseille) passa le détroit de Gibraltar, et parvint jusqu’à l’Islande ; dans un second voyage, il entra dans la Manche, passa le Sund et pénétra dans la Baltique</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Cependant, les plus célèbres Marins de l’antiquité ne furent guères que d’excellents Caboteur, parceque l’Audace des entreprises était subordonnées à la mesure peu étendue de leurs connaissances astronomiques : à peine osoient-ils perdre de vue les côtes. La Mer Atlantique et l’Océan pacifique n’avoient pas vu de citadelles flottantes errer sur leurs Eaux, jusqu’à l’époque où, par le moyen de la Boussole et de nouvelles observations astronomiques, de nouveaux Pythéas s’aventurèrent au large, doublèrent le Cap des Tempêtes, et ouvrirent au Commerce de nouvelles toutes. Alors les productions naturelles et industrielles de tous les Pays circulèrent dans le globe ; alors s’accrut l’horison [horizon] de la pensée ; un grand pas fut fait vers la civilisation générale. De nouvelles branches de la famille humaine apprirent à se connoitre ; elles purent étendre, les unes vers les autres, les bras de la fraternité, et dans les communications d’une amitié réciproque, puiser des jouissances nouvelles.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Mais la déclinaison de l’Aiguille aimantée varie, comme tout le monde sait, suivant les lieux et les temps, et partant les Cartes magnétiques seront toujours insuffisantes. Le compas de route, ni le Loch, n’indiquent pas si la marche du vaisseau a été accélérée ou retardée, s’il a été détourné par la dérive ou par quelque courant. Avec ces instrumens, le navigateur ne peut se passer de L’astronomie ; L’astronomie pourroit absolument se passer d’eux. La découverte des Satellites de Jupiter, en perfectionnant les Cartes marines, a suffi pour produire une révolution dans l’Esprit humain et dans les relations commerciales et diplomatiques. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">La découverte la plus importante, qui avoit d’abord été considérée comme une chimère, et qui a beaucoup exercé les mathématiciens des deux derniers Siècles, est la détermination des longitudes en mer. Le problême est ceci : connoissant l’heure du Vaisseau, savoir l’heure du premier Méridien convenu, ou du lieu du départ, la différence des heures réduites en parties de l’Equateur, en la rapportant au Méridien choisi pour terme de comparaison. On compte sur l’Equateur quinze degrés pour une heure et conséquemment quatre Minutes pour un dégré.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Ce problème a été l’objet des méditations et des recherches d’une société célèbre, dont les travaux sont devenus la propriété de tous les Peuples éclairés, <et> de l’académie des sciences de Paris. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Presque toutes les nations qui fréquentent la Mer ont ouvert des Concours relatifs aux Longitudes ; mais rien n’égale ce qu’a fait l’Angleterre à cet égard. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">En 1714, à Londres, fut formé un Comité auquel on appella les plus grands hommes de cette contrée : Newton étoit du nombre. C’est là, dit Fleurieu, qu’on fixa les limites de l’erreur ; et d’après la délibération du Comité, le Parlement publia un Bill solennel, pour inviter les savans et les artistes de toutes les Nations à s’occuper du Problème des Longitudes : Un prix de 20 mille livres Sterlings fut proposé pour celui qui trouveroit la Longitude à un demi degré près. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">D’autres sommes moins considérables furent assignées tant pour des Tables Solaires et Lunaires, que pour des découvertes moins importantes. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">L’horlogerie, la Mécanique, la Géométrie, l’astronomie, ont disputé la gloire de résoudre ce Problème : Toutes se sont assuré des droits à la gratitude des Nations. Tandis que l’astronomie perfectionnoit ses méthodes pour mesurer les distances de la Lune au Soleil et aux Etoiles, ce qui lui donne la différence des Méridiens ; L’horlogerie exécutoit les Montres Marines dont l’idée n’étoit pas neuve, mais dont l’application l’Etoit. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Le Gouvernement anglais accorda des sommes exhorbitantes, soit pour faire imprimer les nouvelles méthodes, soit pour récompenser Bird, Ramsden, et surtout Harrisson [Harrison], dont les Montres furent essayées avec succès dans divers voyages aux Barbades et à la Jamaïque.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">En France, deux Rivaux illustrent entrèrent en Lice ; l’un étoit leRoi, fils de Julien Leroi [Le Roy], frère de celui à qui Voltaire disoit : Votre Père et Maurice de Saxe ont battu les Anglais ; L’autre était Ferdinand Berthoud à qui nous devons savoir gré d’avoir adopté la France pour sa nouvelle patrie. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">A diverses reprises, le Gouvernement arma à grand frais des Corvettes et des frégattes [frégates], pour soumettre à l’examen, dans des voyages de long cours, les nouveaux moyens présentés pour déterminer les Longitudes en mer. Ces expéditions rappellent avec intérêt les Noms de Courtanveaux [Courtanvaux], Verdun, Borda, Fleurieu, Pingré, Rochon et Chappe ; le neveu de ce dernier est auteur du télégraphe dont Amontons avait donné l’idée. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Il résulte de ces expériences, que malgré l’agitation du vaisseau, la variation des frottements, la différence de Température et les autres Causes accidentelles, ces Montres Marines, surtout celles de Ferdinand Berthoud, conservèrent une justesse que l’art n’avait pas encore atteinte. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Après une Traversée de six Semaines, la somme des Ecarts n’excédait pas deux minutes de temps, ou un demi degré en Longitude. Ce demi dégré équivaut à dix Lieues sous l’Equateur ; à huit Lieues deux tiers, sous le Parallèle de 30 degrés ; à sept sous celui de quarante-cinq, et à cinq sous celui de soixante. Nos collègues Faure et Trehouard [Tréhouart ?] ont constaté (et ce fait est précieux à recueillir) que, dans une dernière sortie de Trente Sept jours ; La Montre de Berthoud a donné la longitude à trois lieues près. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Si ce n’est point encore le dernier Terme de la perfection, c’est jusqu’à présent le dernier effort de la sagacité des savans et des artistes ; et certes, ils sont les bienfaiteurs de la Société. Ils ont épargné à l’humanité des regrets et des Larmes, en diminuant de beaucoup les chances malheureuses des expéditions nautiques. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Au retour d’un voyage dans l’Amérique méridionale, en 1735, don Ulloa imprimoit encore à Madrid que la différence de deux et même trois degrés sur la longitude en Mer, n’était pas réputée une erreur considérable : (1) [en note de bas de page : (1) <i>Relacion historica del viage a la America meridionale</i>, por Juan y Ulloa [Juan y Santacilia, Jorge] (tome I, Page 119).] et si plus heureuses que les expéditions de la Peyrousse [La Pérouse] et de d’Entrecasteaux, les Corvettes expédiées en 1789, sont rentrées récemment dans les ports de l’Espagne, devenue notre ennemie ; c’est peut-être au Génie françois qu’elle doit cet avantage ; car le génie, par ses bienfaits, est cosmopolite ; ses découvertes sont l’héritage du genre humain ; et les travaux de ces hommes occupés à défricher les routes de la science, à prendre la nature sur le fait, suivant l’expression de Fontenelle, préparent en silence, et assurent les destins des Nations. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">L’envoi d’un aviso en temps de guerre, peut compromettre le succès d’une bataille et le Salut d’une Colonie, si l’ignorance du Pilote fait manquer sa route et retarde son arrivée. C’est faute de Lumières que plusieurs bâtimens allant atterrir à l’Isle Rodrigue [Rodrigues] pour gagner le vent, au lieu de se porter directement aux Isles de France ou de la réunion, ont été capturés par des croiseurs anglais. (2) [en note de bas de page : (2) en 1779, Trémignon capitaine de vaisseau fut expédié de Brest, sur le Bizarre de 1764 pour se rendre à l’Isle de France. L´Equipage et l’Etat-major éprouvèrent une maladie si contagieuse qu’à son arrivée à False Bay, les débris du convoi de M. Duchillaud furent obligés de lui envoyer du monde pour serrer ses voiles et s’amarrer.] par suite d’ignorance semblable n’a-t-on pas vu un vaisseau destiné pour L’Isle de France aborder à la côte de Malabar ? </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">On se rappelle le trait de l’amiral Anson, dont l’incertitude sur la position de l’Isle de Juan Fernandez, en l’obligeant à tenir la Mer plus longtems, coûta la vie à 70. ou 80 hommes de son Equipage. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">La prospérité du Commerce, la sûreté de nos vaisseaux vous intéressent ; la vie des Marins vous est chère, et vous ne voulez pas qu’elle soit abandonnée aux erreurs d’hommes, qui, incapables de s’assurer du lieu du vaisseau à chaque instant du jour et de la nuit, de connaître la Longitude et la Latitude des points de relâche, le gissement des Côtes, iroient se briser contre des Ecueils. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Vous avez quelques officiers, quelques Pilotes très éclairés : il faut en accroitre le nombre, si l’on veut faire oublier les Naufrages qui ont affligé la Marine française. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Il faut leur donner des règles sûres et applicables dans toutes les circonstances. Il faut en quelque sorte vulgariser la science en leur communiquant des méthodes promptes et faciles, pour simplifier les calculs, et par là même dompter les fureurs de la Mer, et tromper les Caprices de cet Elément. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Depuis 1767, les Anglais publient leur <i>Nautical almanac</i>, dont l’idée est due aux Français ; car lorsque Maskeline [Maskelyne], revenu de Sainte-Hélène, le proposa, il ne fit qu’adopter l’idée présentée en 1755 par La Caille [Lacaille]. Cet ouvrage, devenu le Manuel des Marins, paroit cinq et même six ans à l’avance, tandis que chez nous, à l’époque actuelle, la <i>Connoissance des Temps</i> n’est imprimée que pour l’année courante, et vous seriez dans l’impossibilité de donner cet ouvrage indispensable à des Marins, si dans ce moment on entreprenoit quelque voyage de Long cours. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Mais aussi, la confection du <i>Nautical Almanac</i> est confiée à un établissement pour lequel les Anglais n’ont rien épargné, à un Bureau des Longitudes tel que celui dont vos Comités vous proposent la formation. Ce Bureau fera, chaque année, un cours public d’astronomie ; il vérifiera tous les instruments nautiques destinés pour notre Marine, il sera chargé de rédiger la <i>Connoissance des Temps</i>, de manière qu’on ait toujours plusieurs années à l’avance ; il perfectionnera les Tables astronomiques et les méthodes de longitudes, les cartes magnétiques et surtout les cartes hydrographiques, dont un grand nombre sont encore très vicieuses, celles surtout de la Méditerranée, ce qui intéresse essentiellement votre Commerce du Levant. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Telle est leur imperfection, que, pour l’Anacharsis de Barthélémy [Barthélemy], les cartes ont été faites d’après des Plans levés à la Boussole. La Mer Caspienne, avec le pays adjacent, est encore si peu connue, que quelques géographes ont varié de cinq dégrés sur sa position. Le Citoy. Beauchamps, qui a laissé son observatoire à Bagdad, et qui est nommé consul à Mascate, espère rectifier ces erreurs dans le cours d’un voyage, dont le Commerce et l’Astronomie se promettent de grands avantages. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Le Bureau des Longitudes s’occupera également de la Météorologie, Science peu avancée ; et cependant les résultats de cette branche des connoissances humaines importent singulièrement à l’Agriculture. On sait avec quel succès ils ont été appliqués par Duhamel à la Botanique, par Malouin à la Médecine, par Deluc à mesurer la hauteur des Montagnes. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">L’Observatoire de Paris, le plus beau Monument élevé à l’astronomie, est presque désorganisé. Plusieurs des Membres vont dans la Belgique, mesurer des Triangles, tandis que pour compléter l’arc de Neuf degrés et demi, dont la mesure est commencée, Delambre va reprendre les opérations géodésiques depuis Orléans, en continuant vers les Pyrénées ; et des Pyrénées, Méchain s’avancera vers lui en continuant les travaux du même genre. Par l’Etablissement du Bureau des Longitudes, l’Observatoire se trouve réorganisé. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Dans divers Départements, vous avez des Observatoires. A Lïon [Lyon], Dijon, Montauban, Marseille, Toulouse, etc. et de bons observateurs, tels que Jacques, Darquier, Duc-la-Chapelle [Duc-Lachapelle], Le Roy et autres. Le Bureau proposera les observatoires qui doivent être conservés. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Après une relâche assez longue, on lui forma un nouvel Equipage aux dépens du Convoi avec lequel il partit pour se rendre à sa destination. Mais les hommes sains et Robustes qu’on lui avait donnés, ayant été atteints de la Maladie dont le germe était resté à bord du vaisseau, il se détermina à se séparer du convoi, et Malavois, Elève de Lalande, qui allait en qualité d’Ingénieur dans l’Inde, au moyen des observations de Longitude, le fit atterrir droit sur l’Isle de France, au lieu d’aller prendre connoissance de Rodrigues ; comme cela se pratique encore aujourd’hui, quoique cette Isle soit à cent lieues au vent de l’autre. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Le <i>bizare</i> [<i>Bizarre</i>] gagna huit jours par ce moyen sur le Convoi ; combien d’hommes, dans cet intervalle de temps, eussent péri ; quoique la maladie ne fût pas à son dernier période [<i>sic</i>], elle les [suite du paragraphe illisible]</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Certes dans ce nombre, ne seront point oubliés les Ports de Brest et de Toulon, qui sont les principaux arsenaux des forces maritimes de la République, où les besoins de la Marine commandent impérieusement l’Etablissement d’Observatoires. A Brest, Le Local et les instrumens n’attendent qu’une légère dépense pour la bâtisse ; et là vous avez un astronome dont le nom appelle la confiance, Le Cit. Rochon. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Sans doute vous favoriserez également l’Etablissement d’un atelier pour la fabrication des Lunettes à Brest, où l’on peut presque toujours se procurer par des prises anglaises le flintglass nécessaire à leur confection. D’ailleurs les Lunettes de Paris quoique excellentes, et fabriquées par des artistes très habiles, ne conviennent pas toujours à la Marine, parce que ceux qui observent à terre n’ont pas à redouter l’inconvénient qui résulte des roulis et du tangage des vaisseaux, et que l’horizon sur Mer présente un aspect différent de celui de terre. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Si l’on accorde à Ferdinand Berthoud un Logement au Louvre, où cet artiste puisse déployer son atelier, il se propose de rendre de nouveaux services à sa Patrie, en formant gratuitement des Elèves pour la construction des horloges marines ; alors les moyens de perfectionner la science seront réunis ; et tandis qu’en ouvrant des canaux vous créerez la navigation intérieure, le Bureau des Longitudes, par ses travaux, ses observations et la correspondance avec les Savans, tant nationaux qu’étrangers, rassemblera en un faisceau toutes les lumières propres à éclairer et à diriger la navigation extérieure. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Il est instant de réparer le gnômon de Tonnerre, ce qui peut se faire avec très peu de frais. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Vous réaliserez le projet d’un Télescope à la manière d’herschell [Herschel], ayant 60 Pieds de long, sur six Pieds de diamètre. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">La Royauté avait souillé tout ; La République purifiera tout : depuis la fin du seizième Siècle, toutes les nations ont emprunté des Français l’usage de marquer le Nord par une fleur de lis, tant sur les compas de route, que sur toutes les cartes hydrographiques, et même sur les cartes géographiques qui embrassent trop peu d’espace, pour qu’on puisse y tracer les méridiens et les Parallèles. On ne connoit guère d’exception à cet usage, que dans les nouvelles cartes du Kattegat, de la Baltique et du golfe de Finlande, par Nordenankars [Nordenankar]. Des emblèmes plus convenables à la Liberté remplaceront les Signes du despotisme. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Le moment n’est pas éloigné, sans doute, où les nations abjurant les puérilités de l’orgueil, adopteront pour méridien commun, celui que Ptolomée [Ptolémée] avait fixé à la plus occidentales des Isles Canaries</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Le Bureau des Longitudes est composé, à Londres, au moins de dix huit Membres, dont six sont les Lords de l’amirauté ; celui de Paris sera moins nombreux ; Dix Membres et quatre adjoints ; vos Comités vous proposent des hommes que l’Europe nous envie, qui sont créanciers de la Postérité, et dont le choix sera une réputation [réparation] éclatante des outrages faits par les Barbares, les Contre-révolutionnaires que soldait l’Etranger, aux Sciences, et à ceux qui les cultivent. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Quant aux dépenses, nous ne rappellerons pas celles qu’ont faites les autres Peuples, et même les Chinois, pour l’érection d’un magnifique Observatoire ; ce qu’ont fait deux Tyrans de la France, pour l’avancement de l’astronomie. Sous Louis XIV, La Méridienne et la Perpendiculaire furent tracées. Sous Louis XV, des colonies de savans se partagèrent en quelque sorte le Globe pour observer le Passage de Vénus, pour mesurer des degrés terrestres ; les uns à L’Isle Rodrigue, au cap de Bonne Espérance, en Californie ; les autres en Laponie, au Pérou. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Il faut défalquer sur les dépenses nouvelles qu’occasionnera cet établissement, celle qu’entrainoit l’observatoire ; puisqu’il sera désormais dans son attribution. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">D’ailleurs, nous vous dirons qu’en fait d’Economie, dépenser à propos, c’est épargner. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">On objectera peut-être que, dans les Lois organiques relatives à la partie de la Constitution, qui a pour objet l’instruction publique, cet article trouvera sa place ; il l’y trouvera sans doute, et même notre projet est conçu de manière à être casé dans ce plan ; mais le moment, où d’après les bases constitutionnelles, le Bureau des Longitudes pourroit être organisé, est encore lointain, tandis qu’il s’agit d’une chose urgente. Si vous pensez que l’ajournement soit nécessaire à la discussion, qu’au moins il soit prochain. N’ajournons pas indéfiniment les moyens de Prospérité de la République ; vous accroîtrez ces moyens propres à hâter le bonheur de la race humaine, et vous léguerez ce dépôt aux générations qui nous suivront et qui nous jugeront. </span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Nous finirons par ces paroles d’un savant, qui, après avoir siégé parmi les Législateurs, fut assassiné sous le Régime de la Tyrannie. En astronomie, dit Bailly, il reste un grand nombre de questions à débrouiller ; ce sera l’Œuvre du temps et la moisson de la Postérité. (I) [en note de bas de page : (I) <i>histoire de l’astronomie ancienne</i> ; discours préliminaire, Page III.]</span></p>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=inconnu">inconnu</a>
Registre 1804-1813 (copies)
Bureau des longitudes
Observatoire de Paris
Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine)
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=40&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=1795-06-25">1795-06-25</a>
CC BY-SA 3.0 FR
24,5 x 38,5 cm
image/jpeg
fr
Manuscrit
Text
Rapport
C1804_1813_004
Loi portant Etablissement d'un Bureau des Longitudes du 7 messidor, l'an troisième de la Rébublique une et indivisible (25 juin 1795 ancien style)
<p class="western" style="text-align: center;"><span style="color: #000000;">Loi portant Etablissement d’un Bureau des Longitudes.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;" align="center"><span style="color: #000000;">Du 7 Messidor, l’an troisième de la République une et indivisible (25 Juin 1795 ancien Style)</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;" align="center"></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;" align="center"><span style="color: #000000;">Article premier.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Il sera formé un Bureau des Longitudes</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">II. Il aura dans son attribution, l’Observatoire National de Paris, et celui de la cy-devant Ecole militaire, les Logemens qui y sont attachés, et tous les instruments d’astronomie qui appartiennent à la Nation.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">III. Il indiquera aux Comités de Marine et d’instruction publique, pour en faire un Rapport à la Convention Nationale, le nombre des observatoires à conserver ou à établir au Service de la République.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">IV. Il correspondra avec les autres observatoires tant de la République que des Pays étrangers.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">V. Le Bureau des Longitudes est chargé de rédiger la <i><u>Connoissance des Temps</u></i> qui sera imprimé aux frais de la République, de manière qu’on puisse toujours avoir les éditions de plusieurs années à l’avance : Il perfectionnera les Tables Astronomiques et les méthodes des Longitudes, et s’occupera de la publication des observations astronomiques et météorologiques.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">VI. Un des Membres du Bureau des Longitudes fera chaque année un cours d’astronomie.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">VII. Il rendra annuellement un compte de ses travaux, dans une Séance publique.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">VIII. Le Bureau des Longitudes est composé de deux Géomètres, quatre Astronomes, deux Anciens Navigateurs, un Géographe, et un Artiste, pour les instruments astronomiques.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">IX. Le Bureau des Longitudes est composé ainsi qu’il suit :</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Géomètres : La Grange, Laplace.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Astronome : Lalande, Cassini, Méchain, Delambre.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Anciens Navigateurs : Borda, Bougainville.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Géographe : Buache.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Artiste : Caroché.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">X. Les Membres composant le Bureau des Longitudes, feront leur Règlement, qui sera soumis à l’approbation des Comités de Marine et d’Instruction publique.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">XI. Le Bureau des Longitudes nommera aux places vaccantes [vacantes] dans son sein</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">XII. Il y aura quatre Astronomes adjoints, également nommés par le Bureau, pour travailler sous sa direction, aux observations et aux calculs.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">XIII. Le traitement des Membres composants le Bureau des Longitudes est fixé à huit mille Livres, celui des adjoints à quatre Mille Livres.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">XIV. Une Somme de douze Mille Livres est affectée annuellement pour l’Entretien des instruments, les frais de bureau et autres dépenses courantes.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">XV. Les dépenses de cet Etablissement seront prises sur les fonds mis à la disposition de la Commission d’Instruction publique.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">XVI. Il sera pris dans les dépôts de Livres appartenant à la Nation et dans les doubles de la Bibliothèque nationale, des Livres nécessaires pour compléter la bibliothèque astronomique, commencée à l’Observatoire.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Visé par le Représentant du Peuple, Inspecteur aux Procès-verbaux.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Signé Enjubault.</span></p>
<p class="western" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #000000;">Collationné à l’Original, par nous Président et Secrétaire de la Convention Nationale. A Paris le Neuf Messidor, au troisième de la République française une et indivisible. Signés, Louvet du Loiret, Président ; Delecloy, J. Mariette Secrétaire.</span></p>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=inconnu">inconnu</a>
Registre 1804-1813 (copies)
Bureau des longitudes
Observatoire de Paris
Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine)
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=40&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=1795-06-25">1795-06-25</a>
CC BY-SA 3.0 FR
24,5 x 38,5 cm
image/jpeg
fr
Manuscrit
Text
Loi
C1804_1813_005
Première assemblée du Bureau des Longitudes établi par décret du 7 messidor (25 juin 1795) Le 18 messidor l’an III de la République
<p align="center"><strong>Première assemblée du BDL établi par décret du 7 messidor (25 juin 1795)</strong></p>
<p align="center"><strong>Le 18 messidor l'an III de la République</strong></p>
<p align="center">[6 juillet 1795]</p>
<p><strong> </strong></p>
<p>[Lalande rédige]</p>
<p>La Commission d'Instruction Publique<a title="" name="_ftnref1" href="file://persls.stockage.univ-lorraine.fr/muller62/BDL/Transcriptions%20PVS%20-%20JMFeurtet/PV-BDL%201795-1805/1%C3%A8re%20ass%20BDL%201795.doc#_ftn1">[1]</a> ayant convoqué le Bureau dans une des salles au Petit Luxembourg,</p>
<p>Les C. Lagrange, Borda, Lalande, Laplace, Buache et Caroché s'y sont rendus, les quatre autres membres sont absents. Le C. commissaire Ginguené<a title="" name="_ftnref2" href="file://persls.stockage.univ-lorraine.fr/muller62/BDL/Transcriptions%20PVS%20-%20JMFeurtet/PV-BDL%201795-1805/1%C3%A8re%20ass%20BDL%201795.doc#_ftn2">[2]</a> nous a fait installer dans le grand cabinet de la commission.</p>
<p>On a lu [barré : la lettre] le décret d'établissement du 7 qui contient nos attributions et nos devoirs.</p>
<p>On a lu la lettre du C. Cassini qui doit venir incessamment.</p>
<p>On a chargé le C. Borda de présider le Bureau, et le C. Lalande de tenir la plume.</p>
<p>On a agité les différentes questions relatives à la <em>Connaissance des tems</em>, à la nomination des adjoints, à l'établissement des observatoires de Brest et de Toulon, aux instruments qui appartiennent à la nation, aux observatoires à conserver à Marseille <à Toulouse> et à Paris, et sur la bibliothèque de l'Observatoire.</p>
<p>Le C. Ginguené nous a promis de faire écrire au concierge du Louvre ou à l'inspecteur Hubert pour que l'on nous ouvre la salle de la ci-devant Académie des Sciences, où nous nous rendrons les duodi à 5 heures et demi, et les septidi.</p>
<p>Le règlement du Bureau sera rédigé aussitôt que chacun aura mis ses idées par écrit.</p>
<p>Il est décidé que Lalande est chargé de faire le cours d'astronomie, et provisoirement au Collège de France.'</p>
<p>Le C. Bougainville étant à Coutances, on lui a écrit pour se rendre à Paris.</p>
<p>Le C. Buache est chargé de vérifier à la Commission temporaire des Arts quels sont les instruments d'astronomie qui s'y trouvent, et d'en présenter l'état au Bureau qui doit en avoir la disposition. On lui en a expédié la commission (on n'a rien eu).</p>
<p><strong> </strong></p>
<p>[Signatures] Borda président, Lalande, Lagrange, Laplace, Caroché, Buache.</p>
<div><br clear="all" /><hr size="1" width="33%" align="left" />
<div id="ftn1">
<p><a title="" name="_ftn1" href="file://persls.stockage.univ-lorraine.fr/muller62/BDL/Transcriptions%20PVS%20-%20JMFeurtet/PV-BDL%201795-1805/1%C3%A8re%20ass%20BDL%201795.doc#_ftnref1">[1]</a> Par décret du 12 germinal an II (1<sup>er</sup> avril 1794), le Conseil exécutif institué au lendemain de la chute de la monarchie était supprimé, et les ministres qui le composaient furent remplacés par douze « commissions exécutives », toutes rattachées, à l'exception des Finances, au Comité de salut public, qui pouvait annuler ou modifier leurs décisions. Chaque commission se composait de un ou deux membres avec un ou deux adjoints. La Constitution de l'An III (août 1795) prévit le rétablissement de sept ministères, devenu effectif le 25 octobre 1795 (4 brumaire an IV).</p>
</div>
<div id="ftn2">
<p><a title="" name="_ftn2" href="file://persls.stockage.univ-lorraine.fr/muller62/BDL/Transcriptions%20PVS%20-%20JMFeurtet/PV-BDL%201795-1805/1%C3%A8re%20ass%20BDL%201795.doc#_ftnref2">[2]</a> Pierre-Louis Ginguené (1748-1815) anima la <em>Décade philosophique</em> de 1795 à 1807 ; après son emprisonnement sous la Terreur, il devint membre de la Commission exécutive d'Instruction publique, puis directeur de cette branche au rétablissement du ministère de l'Intérieur à la fin de 1795 et jusqu'en 1797 ; il s'y attèle notamment à la réorganisation des écoles. Spécialiste de littérature italienne, il fut membre de la Classe des Sciences morales et politiques dès la fondation de l'Institut. </p>
</div>
</div>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=La+Lande%2C+J%C3%A9r%C3%B4me+de+%281732-1807%29">La Lande, Jérôme de (1732-1807)</a>
Cahier 1795-1797
Bureau des longitudes
Observatoire de Paris
Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine)
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=40&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=1795-07-06">1795-07-06</a>
Borda, Jean-Charles (1733-1799)
La Lande, Jérôme de (1732-1807)
Lagrange, Joseph-Louis (1736-1813)
Laplace, Pierre-Simon de (1749-1827)
Caroché, Noël-Simon (1740-1813)
Buache de La Neuville, Jean-Nicolas (1741-1825)
CC BY-SA 3.0 FR
19 x 22,6 cm
image/jpeg
fr
Manuscrit
Text
Procès-verbal
O1795_1797_005
instruments (mention au 1795-07-06)
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=instrument+ou+objet+p%C3%A9dagogique+ou+scientifique">instrument ou objet pédagogique ou scientifique</a>
Le Bureau débat au sujet des instruments de la Nation.
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=40&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=1795-07-06">1795-07-06</a>
Text
MIPVBDL00001
instruments d’astronomie (mention au 1795-07-06)
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=instrument+ou+objet+p%C3%A9dagogique+ou+scientifique">instrument ou objet pédagogique ou scientifique</a>
Buache de La Neuville, Jean-Nicolas (1741-1825) est chargé de l’inventaire des instruments placés à la Commission temporaire des Arts.
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=40&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=1795-07-06">1795-07-06</a>
Text
MIPVBDL00002
Seconde assemblée Le 22 messidor
<p align="center"><strong>Seconde assemblée</strong></p>
<p align="center"><strong>Le 22 messidor</strong> an III</p>
<p align="center">[10 juillet 1795]</p>
<p><strong> </strong></p>
<p>Le secrétaire a lu les demandes des citoyens Thirion, Vercavin et du Boscq<a title="" name="_ftnref1" href="file://persls.stockage.univ-lorraine.fr/muller62/BDL/Transcriptions%20PVS%20-%20JMFeurtet/PV-BDL%201795-1805/1%C3%A8re%20ass%20BDL%201795.doc#_ftn1">[1]</a> pour la place de commis aux écritures du Bureau. Ajourné.</p>
<p>Il a annoncé que le Comité d'instruction<a title="" name="_ftnref2" href="file://persls.stockage.univ-lorraine.fr/muller62/BDL/Transcriptions%20PVS%20-%20JMFeurtet/PV-BDL%201795-1805/1%C3%A8re%20ass%20BDL%201795.doc#_ftn2">[2]</a> avait chargé le 18 la Commission d'examiner s'il y avait moyen de loger Jeaurat<a title="" name="_ftnref3" href="file://persls.stockage.univ-lorraine.fr/muller62/BDL/Transcriptions%20PVS%20-%20JMFeurtet/PV-BDL%201795-1805/1%C3%A8re%20ass%20BDL%201795.doc#_ftn3">[3]</a> à l'Observatoire quoiqu'il eût déclaré au Comité qu'il n'y avait pas de quoi loger les observateurs.</p>
<p>On a parlé du citoyen Vidal qui [est] chargé de l'observatoire de Toulouse par Paganel, [et] qui y a fait des observations intéressantes et rares.</p>
<p>Lalande est chargé de rapporter le catalogue des livres de l'Observatoire pour compléter la bibliothèque.</p>
<p>Le secrétaire a porté hier la <em>Connaissance des tems</em> de l'année 1796 au C. Laverne<a title="" name="_ftnref4" href="file://persls.stockage.univ-lorraine.fr/muller62/BDL/Transcriptions%20PVS%20-%20JMFeurtet/PV-BDL%201795-1805/1%C3%A8re%20ass%20BDL%201795.doc#_ftn4">[4]</a> directeur de l'Imprimerie de la République, maison Penthièvre, et l'on va y travailler sans délai.</p>
<p>Le Comité d'instruction renvoie une demande de Merigot, professeur d'hydrographie à La Rochelle, pour avoir des cartes et des instruments. Le C. Buache commissaire.</p>
<p>Le Comité renvoie la demande de Nouet<a title="" name="_ftnref5" href="file://persls.stockage.univ-lorraine.fr/muller62/BDL/Transcriptions%20PVS%20-%20JMFeurtet/PV-BDL%201795-1805/1%C3%A8re%20ass%20BDL%201795.doc#_ftn5">[5]</a> pour retirer les 3000 exemplaires des types de la <em>Connaissance des tems</em>. Il faut écrire pour les faire remettre au B.</p>
<p>Le Comité renvoie un mémoire de Darquier<a title="" name="_ftnref6" href="file://persls.stockage.univ-lorraine.fr/muller62/BDL/Transcriptions%20PVS%20-%20JMFeurtet/PV-BDL%201795-1805/1%C3%A8re%20ass%20BDL%201795.doc#_ftn6">[6]</a> pour la publication de ses observations, avec l'avis de Lalande, qui demande cette publication. Répondre que le Bureau s'occupera du projet général d'impression des observations et qu'il y comprendra certainement celles de Darquier.</p>
<p>Le représentant Calon<a title="" name="_ftnref7" href="file://persls.stockage.univ-lorraine.fr/muller62/BDL/Transcriptions%20PVS%20-%20JMFeurtet/PV-BDL%201795-1805/1%C3%A8re%20ass%20BDL%201795.doc#_ftn7">[7]</a> a assisté au Bureau, il a offert de se charger de payer l'impression de la <em>Connaissance des tems</em> sur les fonds du Dépôt de la guerre de terre et de mer.</p>
<p>Quant au payement des 4 calculateurs qui était de 3600 # par année de <em>Connaissance des tems</em>, on demandera au Comité de doubler leur payement. Lalande [barré : présentera un rapport] rédigera une lettre à ce sujet.</p>
<p>Lagrange demandera à Prony de nous procurer quelques calculateurs pour la <em>Connaissance des tems</em>.</p>
<p>On apporte une lettre de la Commission pour installer Jeaurat dans l'appartement. Il faut écrire au Comité que n'y ayant que cinq logements et six personnes à loger, le Bureau prie le Comité de vouloir bien rapporter son arrêté.</p>
<p>Le C. Buache a lu les états d'une partie des instruments qui appartiennent à la nation. Le C. Caroché est chargé d'aller dans les dépôts pour voir les lunettes, les pendules et autres instruments qui doivent être à la disposition du Bureau.</p>
<p>Le Bureau s'ajourne à quintidi pour s'occuper du Règlement.</p>
<p> </p>
<p>[Signatures] Borda, Lalande, Lagrange, Laplace, Buache, Caroché.</p>
<div><br clear="all" /><hr align="left" size="1" width="33%" />
<div id="ftn1">
<p><a title="" name="_ftn1" href="file://persls.stockage.univ-lorraine.fr/muller62/BDL/Transcriptions%20PVS%20-%20JMFeurtet/PV-BDL%201795-1805/1%C3%A8re%20ass%20BDL%201795.doc#_ftnref1">[1]</a> S'agit-il de Louis Augustin Bosc d'Antic (1759-1828), naturaliste spécialistes des coquilles lié à Jussieu et à Guyton, plus tard protégé par Cuvier, proche de Roland, administrateur des Postes en mai 1792, parti en Amérique en 1794, et redevenu administrateur des prisons et des hospices sous le Directoire ? Ou quelque autre membre de cette famille de savants et médecins ?</p>
</div>
<div id="ftn2">
<p><a title="" name="_ftn2" href="file://persls.stockage.univ-lorraine.fr/muller62/BDL/Transcriptions%20PVS%20-%20JMFeurtet/PV-BDL%201795-1805/1%C3%A8re%20ass%20BDL%201795.doc#_ftnref2">[2]</a> Le Comité d'Instruction publique de la Convention nationale était composé de 24 membres, dont plus de la moitié était des professeurs, civils ou ecclésiastiques. Institué par décret de l'Assemblée législative le 14 octobre 1791, il poursuivit ses activités jusqu'au 26 octobre 1795. Ses procès-verbaux ont été édités et annotés par James Guillaume, dans <em>Procès-verbaux du Comité d'Instruction publique de la Convention nationale</em>, Paris : Impr. Nationale, 1897, 8 vol.</p>
</div>
<div id="ftn3">
<p><a title="" name="_ftn3" href="file://persls.stockage.univ-lorraine.fr/muller62/BDL/Transcriptions%20PVS%20-%20JMFeurtet/PV-BDL%201795-1805/1%C3%A8re%20ass%20BDL%201795.doc#_ftnref3">[3]</a> Edme-Sébastien Jeaurat (1724-1803), ingénieur-géographe de la carte de Cassini, obtint en 1753 une chaire de mathématiques à l'Ecole militaire, où il installa après 1760 un observatoire, et entra à l'Académie des sciences en 1763. Il publia en 1766 des tables de Jupiter, et décrivit en 1778 une lunette à double image dite « diplantidienne », et un astéromètre en 1779. Il succéda à Lalande de 1772 à 1785 à la rédaction de la <em>Connaissance des temps</em>. Elu membre de l'Institut en décembre 1796.</p>
</div>
<div id="ftn4">
<p><a title="" name="_ftn4" href="file://persls.stockage.univ-lorraine.fr/muller62/BDL/Transcriptions%20PVS%20-%20JMFeurtet/PV-BDL%201795-1805/1%C3%A8re%20ass%20BDL%201795.doc#_ftnref4">[4]</a> Philippe-Daniel Dubois-Laverne (1755-1802), neveu de Dom Clément (auteur de l'<em>Art de vérifier les Dates</em>) qui le présenta à Anisson-Duperron, alors directeur de l'imprimerie du Louvre ; ce dernier le prit pour adjoint, et Dubois-Laverne lui succéda en 1794. Il réorganisa complètement l'établissement qui avait prit une taille considérable et fit décupler le nombre de presses ; il en compléta beaucoup les caractères orientaux.</p>
</div>
<div id="ftn5">
<p><a title="" name="_ftn5" href="file://persls.stockage.univ-lorraine.fr/muller62/BDL/Transcriptions%20PVS%20-%20JMFeurtet/PV-BDL%201795-1805/1%C3%A8re%20ass%20BDL%201795.doc#_ftnref5">[5]</a> Nicolas-Antoine Nouet (1740-1811), bénédictin de l'abbaye de Morimond, astronome recruté par Cassini IV dès 1782, envoyé à Saint-Domingue en 1784 avec Puységur, devenu première élève lors de la réorganisation de 1784, professeur de l'Observatoire en 1793, directeur temporaire de l'Observatoire de Paris en l'an III, envoyé comme ingénieur-géographe trianguler la rive gauche du Rhin (mai 1795), puis dans le département du Mont-Blanc (1796) avec l'aide de Cardinet ; astronome de l'expédition d'Egypte, il publia ses observations dans la <em>Décade égyptienne</em> et triangula la vallée du Nil, remontant jusqu'à Syène où il vérifia les observations d'Eratosthène. De retour en France en janvier 1802, il continua ses triangles en Savoie sous la tutelle du Dépôt de la Guerre, et mourut à Chambéry.</p>
</div>
<div id="ftn6">
<p><a title="" name="_ftn6" href="file://persls.stockage.univ-lorraine.fr/muller62/BDL/Transcriptions%20PVS%20-%20JMFeurtet/PV-BDL%201795-1805/1%C3%A8re%20ass%20BDL%201795.doc#_ftnref6">[6]</a> Augustin Darquier de Pellepoix (1718-1802) était un riche amateur éclairé d'astronomie, qui installa en 1746 un observatoire dans sa maison à Toulouse. Il publia en 1801 une traduction annotée des <em>Lettres Cosmologiques </em>de J.-H. Lambert, et Lalande assura la publication de ses plus importantes observations dans son <em>Histoire céleste</em>.</p>
</div>
<div id="ftn7">
<p><a title="" name="_ftn7" href="file://persls.stockage.univ-lorraine.fr/muller62/BDL/Transcriptions%20PVS%20-%20JMFeurtet/PV-BDL%201795-1805/1%C3%A8re%20ass%20BDL%201795.doc#_ftnref7">[7]</a> Etienne-Nicolas de Calon (1726-1807), chevalier de Saint-Louis (1785), élu député à la Législative et à la Convention, siégea à la Montagne et comme membre du Comité militaire. Général de brigade en septembre 1793, nommé directeur du Dépôt de la guerre de terre en avril 1793, auquel il fur chargé d'agglomérer celui de la Marine au printemps 1794 ; cette expérience avorta et Calon, vaincu aux élections pour le Conseil des Cinq-Cents, dut quitter son poste en mai 1797. Employé à l'armée du Rhin en décembre 1799, il prit sa retraite en août 1801.</p>
</div>
</div>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=inconnu">inconnu</a>
Cahier 1795-1797
Bureau des longitudes
Observatoire de Paris
Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine)
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=40&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=1795-07-10">1795-07-10</a>
Borda, Jean-Charles (1733-1799)
La Lande, Jérôme de (1732-1807)
Lagrange, Joseph-Louis (1736-1813)
Laplace, Pierre-Simon de (1749-1827)
Buache de La Neuville, Jean-Nicolas (1741-1825)
Caroché, Noël-Simon (1740-1813)
CC BY-SA 3.0 FR
19 x 22,6 cm
image/jpeg
fr
Manuscrit
Text
Procès-verbal
O1795_1797_006
instruments (mention au 1795-07-10)
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=instrument+ou+objet+p%C3%A9dagogique+ou+scientifique">instrument ou objet pédagogique ou scientifique</a>
Le Bureau reçoit demande de Merigot, professeur d’hydrographie à La Rochelle.
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=40&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=1795-07-10">1795-07-10</a>
Text
MIPVBDL00003
instruments (mention au 1795-07-10)
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=instrument+ou+objet+p%C3%A9dagogique+ou+scientifique">instrument ou objet pédagogique ou scientifique</a>
Buache de La Neuville, Jean-Nicolas (1741-1825) donne lecture de l’état d’une partie des instruments appartenant à la Nation.
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Buache+de+La+Neuville%2C+Jean-Nicolas+%281741-1825%29">Buache de La Neuville, Jean-Nicolas (1741-1825)</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=40&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=1795-07-10">1795-07-10</a>
Text
MIPVBDL00004
lunettes (mention au 1795-07-10)
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=instrument+ou+objet+p%C3%A9dagogique+ou+scientifique">instrument ou objet pédagogique ou scientifique</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=instrument+d%E2%80%99observation">instrument d’observation</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=lunette+optique">lunette optique</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=lunette+astronomique">lunette astronomique</a>
Caroché, Noël-Simon (1740-1813) chargé d’une recherche d’instruments dans les dépôts pour mise à disposition du Bureau
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=40&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=1795-07-10">1795-07-10</a>
Text
MIPVBDL00005
3e assemblée le 25
<p align="center"><strong>3<sup>e</sup> assemblée, le 25</strong> messidor an III</p>
<p align="center">[13 juillet 1795]</p>
<p> </p>
<p>Lalande propose de payer un libraire pour aller dans les 4 dépôts de la République faire le relevé des livres d'astronomie. Ajourné.</p>
<p>Il présente le projet de lettre au Comité d'instruction publique, sur le payement des calculateurs, le logement demandé par Jeaurat, et l'impression des observations.</p>
<p>Le Comité renvoie un mémoire sur les longitudes par F. Guyer. Commissaire : Lalande.</p>
<p>Le C. Buache a lu son rapport sur la demande de Merigot, professeur à La Rochelle.</p>
<p>Une partie des membres étant mandés au Comité, on a levé la séance.</p>
<p><strong> </strong></p>
<p>[Signatures] Caroché, Buache, Lagrange, Lalande.</p>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=inconnu">inconnu</a>
Cahier 1795-1797
Bureau des longitudes
Observatoire de Paris
Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine)
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=40&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=1795-07-13">1795-07-13</a>
Caroché, Noël-Simon (1740-1813)
Buache de La Neuville, Jean-Nicolas (1741-1825)
Lagrange, Joseph-Louis (1736-1813)
La Lande, Jérôme de (1732-1807)
CC BY-SA 3.0 FR
19 x 22,6 cm
image/jpeg
fr
Manuscrit
Text
Procès-verbal
O1795_1797_007