Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 18 février 1914

Titre Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 18 février 1914
Créateur Jobin, Amédée (1861-1945)
Contexte Volume 1914-1918
Date 1914-02-18
Contributeur Jobin, Amédée (1861-1945); Baillaud, Benjamin (1848-1934);
Identifiant O1914_1918_007
Format 18,2 x 30,5 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Bureau des Longitudes.

Procès-verbal de la Séance du 18 Février 1914.

Présidence de M. Baillaud

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit les ouvrages mentionnés aux livres des entrées.

Au sujet du procès-verbal de la dernière séance, M. Renaud rend compte qu’il s’est entretenu avec M. Gauthier-Villars de la question des achats réguliers de la Marine concernant d’une part la Connaissance des temps, d’autre part l’Extrait de la Connaissance des temps. Désormais la Marine diminuera sensiblement le nombre des premiers et augmentera le nombre des Extraits. Le prix de l’Extrait sera augmenté en raison des additions. L’éditeur accepte en principe.

Le procès-verbal de la dernière séance est adopté.

M. le Président signale à la correspondance :

1° Une lettre de M. Renaud demandant communication de la circulaire de Juin 1913 adressée aux divers Etats pour leur demander des renseignements sur les positions géographiques.

Cette circulaire a été imprimée au Service Géographique et M. le Gl Bourgeois en fera rechercher un exemplaire pour M. Renaud.

2° Une lettre du Directeur de l’Observatoire de Trepow [Treptow ?] demandant l’échange de ses publications avec la Connaissance des temps. Ces publications comprennent actuellement 13 volumes, sous le titre « Veltall ».

3° Une lettre de M. Gauthier-Villars transmettant une lettre de l’Institut Agronomique au sujet de rectifications à introduire dans les chiffres de l’Annuaire concernant la composition des engrais phosphoriques.

4° Une lettre de M. Larue, Ingr agronome proposant divers perfectionnements dans la rédaction de l’Annuaire. Transmis à M. Tessier pour lui demander d’envoyer ses propositions.

5° Une lettre de Montpellier signalant une erreur d’impression de l’Annuaire : Tremblement de terre au N.O. du Pays de Galles – et non N.O. de l’Irlande.

M. le Président demande au Bureau s’il ne conviendrait pas de hâter l’audience du Bureau par M. le Pt de la République, audience au cours de laquelle le Bureau présentera à M. le Président de la République les membres de la Mission américaine, et lui remettra d’autre part les publications du Bureau. L’Annuaire est prêt, la Connaissance des temps le sera fin de ce mois. D’autre part les observateurs de Paris et d’Arlington ont déjà 6 soirées communes. Il peut donc arriver qu’on propose de terminer les opérations un jour très prochain. Le Bureau approuve la proposition de M. le Président.

M. Andoyer signale que la couverture de la Connaissance des temps portait autrefois l’indication « Méridien de Paris » et demande s’il faut maintenant ne rien mettre ou mettre l’indication « Méridien de Greenwich. Le Bureau décide de ne pas mettre d’indication spéciale sur la couverture, l’indication « Méridien de Greenwich » étant répétée sur chaque page du volume.

M. Deslandres entretient le Bureau du projet de monument que la municipalité de Villers-s-Mer se propose d’ériger au point où le méridien de Greenwich touche la côte française. M. Baillaud déclare n’y faire aucune objection, mais il attire l’attention sur l’incertitude du tracé de ce méridien sur le sol – incertitude actuelle de près de 20 mètres. M. le Général Bourgeois expose, que sur la demande de la municipalité de Villers-s-Mer, le service géographique a rattaché géodésiquement le point 9’21” de la côte à l’ancienne triangulation voisine de Lenoir. Ce point aurait ainsi [barré : la] <une> valeur de l’ordre de celles des positions secondaires.

M. Deslandres communique au Bureau une lettre de la Direction Agricole départementale de Maine-et-Loire demandant si les précautions et habitudes des campagnards relativement aux phases lunaires pouvaient en certains points être rattachées à des bases scientifiques.

Arago et le géologue Ste Claire-Deville se sont occupés de cette question et M. Flammarion a publié dans le Bulletin astronomique la comparaison des documents météorologiques et les états de la lune pendant une assez grande période de temps.

M. Deslandres répondra qu’il n’y a pas sur ce sujet de données scientifiques, mais quelques documents statistiques seulement.

M. Bigourdan pose la question suivante :

Est-il préférable, pour l’observation photographique de l’éclipse de se servir d’instruments à longs foyers, ou d’instruments à courts foyers dont on agrandirait les épreuves ?

M. Deslandres, de la Baume, Lippmann prennent part à la discussion de [barré : ce point] cette question instrumentale d’un intérêt de premier ordre, à laquelle vient s’ajouter, dans le cas des longs foyers, <la question> de la précision des mouvements d’horlogerie des instruments.

M. le Ct Ferrié annonce, comme suite à une communication qu’il avait faite au Bureau au cours de l’été dernier, que l’organisation internationale des Comités d’étude des divers phénomènes se rattachant à la T.S.F. est un fait accompli. Un comité central est installé à Bruxelles, où les savants trouveront un matériel d’étude et d’expérimentation très complet grâce aux libéralités de M. Goldsmith.

Dans chaque pays <adhérant> fonctionne un Comité national. En France ce comité national est sous la présidence de M. Blondel.

M. le Ct Ferrié ajoute que le Comité Français de T.S.F. serait heureux que le Bureau voulût bien se mettre en rapport avec lui pour les questions de sa compétence.

M. Renaud signale que l’Observatoire de Trappes a été donné à la Guerre. M. le Capitaine du Génie Saconney y poursuivra les études d’aérologie entreprises précédemment dans un laboratoire de l’Etablissement d’aéronautique de [barré : Meudon] Chalais-Meudon.

D’autre part M. Saconney et ses collaborateurs devront continuer l’œuvre du regretté M. Teisserenc de Bort.

M. Renaud demande que le Bureau écrive à M. le Ministre de la Guerre pour émettre le vœu que le Bureau des Longitudes chargé de l’étude de la Physique du Globe, ait un délégué dans le Conseil de l’Observatoire de Trappes pour suivre les travaux de l’Observatoire, y provoquer certaines recherches et s’assurer de la continuation des études de M. Teisserenc de Bort.

Le Bureau décide de discuter cette question à sa prochaine séance.

La séance est levée à 4h¼.

Le secrétaire provisoire :

A. Jobin

Type de document Procès-verbal
Président de la séance Baillaud, Benjamin (1848-1934)
Transcripteur Muller, Julien
Collection Volume 1914-1918
Citer ce document “Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 18 février 1914”, 1914-02-18, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 18 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/6253

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