Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Le Bureau des longitudes et les échanges de publications scientifiques avec les astronomes russes dans les années qui suivent la Première Guerre Mondiale

Accueil > Focus > Les publications > Le Bureau des longitudes et les échanges de publications scientifiques avec les astronomes russes dans les années qui suivent la Première Guerre Mondiale

Guy Boistel

(Centre François Viète - Université de Nantes)

Publié le 12/03/2021
Extrait de la Lettre de Tikhoff au Président du Bureau des longitudes

Figure 1 – Extrait de la Lettre de Tikhoff au Président du Bureau des longitudes (2 ff. s.d.) - [Archives inédites du Bureau des longitudes, Correspondance non classée 1920]

Lors de la séance du 27 octobre 1920, « M. le Président communique une lettre de M. Tikhoff, chef de la Section astrophysique de l’Institut Leshaft de Petrograd demandant l’envoi de divers volumes de la Connaissance des Temps et de l’Annuaire du Bureau en échange des publications de l’Institut Leshaft. Le Bureau décide de classer purement et simplement la demande en question. »

Par chance, les archives inédites du Bureau, toujours en cours de pré-inventaire, conservent l’original de la lettre de Gavriil Adrianovich Tikhoff (1875-1960)[1] (Figure 1), alors vice-directeur de l’Observatoire de Poulkovo, — qui fait figure de capitale de l’astronomie depuis le milieu du XIXe siècle. 

Né le 1er mai 1875 dans un village proche de Minsk et fils d’un conducteur de chemin de fer, Gabriel Tikhoff débute sa carrière d’astronome à l’Observatoire de Meudon sous la direction de Jules Janssen, après avoir suivi ses études à l’Université de Paris entre 1898 et 1900. Tikhoff n’est pas un inconnu du Bureau des longitudes : il a fréquenté Janssen et Henri Deslandres et est membre de la Société astronomique de France depuis 1898. Bien qu’il soit retourné en Russie, Il en est l’un des lauréats en 1912, recevant la Médaille Commémorative de la S.A.F. « attribuée au sociétaire qui a présenté le plus grand nombre d’adhérents nouveaux au cours des trois années précédentes. Gabriel Tikhoff, notre dévoué collègue de Russie a recruté cette année 22 adhérents nouveaux […][2] ». On trouve aussi des mentions de ses observations par Baillaud dans les Comptes rendus de l’Académie des sciences pour les années 1911-1912 par exemple. Tykhoff retourne en Russie en 1902 où il enseigne les mathématiques à Moscou jusqu’en 1906. Il est astronome titulaire à l’Observatoire de Poulkovo de 1906 à 1941. En 1919, sous la direction d’Alexander Ivanov (1867-1939), il y crée le département d’astrophysique de l’Institut des Sciences de la Nature.

Lorsqu’il s’adresse au Bureau à l’Automne 1920, Tikhoff peut donc espérer une réponse favorable d’une communauté qui le connaît.

« M!M! (sic) voilà bientôt 3 ans que nous ne recevons en Russie aucune littérature de l’étranger. J’espère donc que vous voudrez bien m’excuser le dérangement que je vous fais par la demande que voici. Je m’adresse à vous au nom de l’Institut scientifique Leshaft à Petrograd […] en vous priant d’indiquer le moyen par lequel nous pourrions faire venir pour la section astronomique de cet institut la Connaissance des temps pour les ans 1920, 1921, 1922 et les suivants s’il y en a, et l’Annuaire du Bureau des longitudes pour les ans 1918, 1919 et 1920. Vous trouveriez, peut-être, possible d’envoyer ces livres contre l’envoi des publications de l’Institut Leshaft qui contient plusieurs notes sur l’astronomie mais en langue russe […] »

Dès lors on ne peut que s’étonner de l’attitude du Bureau qui « classe purement et simplement la question » sans autre forme d’examen de la demande formulée par Gabriel Tikhoff ; traces de querelles personnelles datant de son séjour en France, peur de la langue russe ou rejet de l’adhésion prévisible de Tikhoff aux idéaux de la Révolution Bolchévique[3] ? Malheureusement nous ne disposons pas (encore) de la réponse archivistique… Lors de la séance du 13 août 1919, Henri Andoyer rappelait aux membres du Bureau qu’après la Révolution d’Octobre, tous les échanges avec la Russie étaient interdits[4].

Extrait de la Lettre de L. Okoulitch

Figure 2 – Extrait de la Lettre de L. Okoulitch, de Soudak [Sudak sur les bords de la Mer Noire], Crimée, 21 septembre 1920 [l’original est très pâle] – [Archives inédites du Bureau des longitudes, Correspondance 1920]

Quelques jours avant que la demande de Tikhoff ne soit examinée, le Bureau recevait déjà une lettre du secrétaire du même observatoire de Poulkovo, Okoulitch. Le résumé de cette lettre est lu lors de la séance du 20 octobre 1920 : « le secrétaire de l’observatoire de Poulkovo, actuellement en Crimée, donne quelques détails sur la vie qu’il a menée depuis qu’il a dû quitter l’Observatoire à la suite des événements révolutionnaires. M. Okoulitch[5] demande l’envoi de l’Annuaire pour l’an 1921. Il est décidé que cet ouvrage lui sera adressé à titre gratuit. » Nous disposons là aussi de l’original de cette lettre conservée dans les archives inédites du Bureau des longitudes ; elle est écrite en français et adressée à Henri Andoyer (Figure 2) :

« […] La guerre civile qui fait que tout travail productif scientifique est impossible m’a obligé de quitter Poulkovo où ma santé a en outre vivement souffert du manque de vivres à Pétrograd. Je suis actuellement à Soudak (Crimée) privé de livres et d’instruments et malgré mes efforts je n’ai pas pu jusqu’à présent entrer en relation avec le monde scientifique de l’Europe […] Je souhaiterais ardemment de continuer mes travaux astronomiques, mais l’essentiel est de passer en France ou j’accepterais un emploi scientifique le plus modeste […] La prière est la suivante : je voudrais avoir l’Annuaire du B. des long. Pour 1921 aussitôt paru […] »

Suivent l’adresse postale et la promesse de rembourser le coût et le transport de l’ouvrage. On connaît la suite. Le Bureau a adressé l’Annuaire gratuitement à cet astronome russe, connu à son époque mais oublié depuis[6].

Enfin, en écho à cette demande d’asile et d’échanges de publications, à la séance du 16 mars 1921, Benjamin Baillaud, directeur de l’Observatoire de Paris, « rappelle qu’il a reçu 3 demandes d’emploi ou de secours en faveur d’astronomes russes. »

Acceptation et refus d’échanges par le Bureau à destination de deux astronomes du même observatoire de Poulkovo, demandes de secours et d’emploi d’astronomes russes désirant se réfugier en France ? Il nous faut étudier de plus près ce que les procès-verbaux et les archives du Bureau nous disent des relations qu’entretient après-guerre le Bureau des longitudes avec les astronomes russes.

Dans quel état étaient ces échanges avec les astronomes russes avant la Première Guerre Mondiale et la Révolution bolchévique ?

Les publications phares du Bureau des longitudes

Au plus près du conflit, et malgré la mobilisation de quatre de ses calculateurs, le Bureau a assuré la poursuite de ses deux publications phares, l’Annuaire du Bureau des longitudes et la Connaissance des temps, auxquelles s’est jointe à partir de 1877 une publication irrégulière, les Annales du Bureau des longitudes [travaux menés à l’observatoire de Montsouris]. Le Bureau joue un rôle central dans l’internationalisation des éphémérides en organisant à Paris, en 1896 puis en 1911, deux grandes conférences réunissant les directeurs des principales éphémérides (voir le Dossier thématique DTH-2 sur ce site) et la coordination de grandes missions géodésiques internationales. Le Bureau des longitudes est alors une institution scientifique et astronomique incontournable, qui, à son niveau, joue pleinement son rôle d’expert sur nombre de questions scientifiques (mécanique céleste, publications d’éphémérides, géodésie, géographie et hydrographie coloniale, astronomie nautique, grandes missions scientifiques internationales).

État de la distribution de la Connaissance des temps en 1915 pour les volumes des années 1916 et 1917

Distribution de la Connaissance des temps en 1915 pour les volumes de 1916 et 1917

Figure 3 – Distribution de la Connaissance des temps en 1915 pour les volumes de 1916 et 1917 (Paris, 1915 – Archives inédites du Bureau des longitudes, « Copies des Lettres », vol. 31, 22-23) – (© G. Boistel, 2021)

Nous disposons de la liste de distribution établie en 1915 des volumes de la Connaissance des temps pour les années 1916-1917 par correspondants par pays (c’est-à-dire ici, les personnes qui entretiennent une correspondance avec le Bureau). La figure 3 montre la répartition des envois aux correspondants par pays.

À cette époque le Bureau distribue gratuitement environ 160 exemplaires de l’éphéméride sur les 200 que lui fournit son imprimeur Gauthier-Villars (voir nos deux focus sur les imprimeurs du Bureau) ; il lui en reste environ 40 pour des demandes ponctuelles. Un quart seulement de ce fonds gratuit est réservé à la France ; le reste est distribué aux partenaires scientifiques à l'étranger en relation avec le Bureau.

Dans les années 1910, le Bureau fait parvenir ses publications à trois observatoires russes — ceux de Kasan (observatoire astronomique de la Marine), de Tachkent et bien sûr celui de Poulkovo —, ainsi qu’à l’Académie Impériale des sciences à Saint-Pétersbourg et un établissement scientifique non précisé dans les listes à Moscou. Les principaux contacts du Bureau en Russie sont les astronomes Oskar Backlund (1846-1916)[7] pour l’observatoire de Poulkovo — membre correspondant (au sens du statut)[8] du Bureau des longitudes depuis 1904 —, et Sergei Pavlov Glasenapp (1848-1937)[9] pour l’Académie des sciences à Saint-Pétersbourg puis à Moscou (Glasenapp officiera sous les deux régimes, Impérial puis soviétique). Les envois russes représentent environ 5 à 6 % du total des envois des publications du Bureau comme l’indique la figure 3 plaçant les établissements russes à la 4e place – à égalité avec l’Italie – des plus gros envois des publications du Bureau vers l’étranger.

Savants russes en quête des publications du Bureau des longitudes

À la fin du conflit les demandes affluent et celles émanant de la nouvelle Russie bolchévique puis soviétique en particulier vont contraindre le Bureau à aménager sa liste de distribution de ses publications. De nouvelles institutions naissent ou sont renouvelées sous le régime socialiste russe. Ainsi, au cours des années 1920, on note les demandes d’échanges de publications émanant :

  • du directeur de la Chambre russe des poids et mesures (procès-verbal du 13 août 1919) ;
  • de l’Institut national des Calculs à Petrograd (Correspondance inédite du Bureau des longitudes, 1922) ;
  • de W. Stratonow, directeur du nouvel Observatoire astrophysique central de Russie à Moscou (Correspondance 1922) ;
  • de Glasenapp à Petrograd (après rétablissement des postes entre la France et la Russie ; Correspondance 1923) ;
  • du géodésien-géographe-hydrographe Jules Mikahilovitch Shokalskij ou Chokalsky[10] (procès-verbal du 21 novembre 1923) ;
  • à nouveau de Glasenapp à Saint-Pétersbourg rebaptisée Leningrad (Correspondance 1924) ;
  • d’Artanoff pour le Service topographique de l’Union des Républiques Soviétiques (procès-verbal du 28 octobre 1925) ;
  • de la Société des Relations Culturelles entre Russie et l’étranger à Moscou (procès-verbaux des 2 septembre 1925 et 9 juin 1926) ;
  • de Chokalsky à nouveau pour la Société Russe de Géographie à Moscou (procès-verbal du 5 mai 1926) ;
  • de Mikhailovsky, professeur d’astronomie à l’Université de Minsk (Correspondance 1926) ;
  • de Yakovnine (Yakunin), directeur de l’Observatoire Engelhardt de Kasan (Correspondance 1926) ;
  • de Chokalsky à nouveau pour les opérations de déterminations de longitudes en préparation (Correspondance 1926) ;
  • du Cercle des Amateurs de physique et d’astronomie de Nijni-Novgorod (procès-verbal du 15 février 1928) ;
  • de l’Institut de Géophysique d’Odessa (procès-verbal du 18 avril 1928).

Sur les 49 demandes d’échanges de publications recensées dans les procès-verbaux et dans la correspondance accessible dans les archives inédites du Bureau dans les années 1920, – concernant des observatoires et des astronomes du monde entier –, les requêtes russes représentent environ 35 % du total ! Il n’y a donc rien d’anecdotique dans cette dimension des demandes et échanges de publications. On voit que le panel des institutions scientifiques russes désireuses de se procurer les publications du Bureau s’élargit et, au minimum, double.

En outre, des conférences interalliées se tiennent à Paris en octobre et novembre 1918 ; elles décident la création d’une Union Astronomique Internationale (UAI)[11] en juillet 1919, dont le projet est rédigé par l’Académicien français et membre du Bureau des longitudes Émile Picard. La première session de cette nouvelle internationale de l’astronomie se tiendra à Rome en 1922 ; ni l’Allemagne vaincue ni la Russie bolchévique n’y seront conviées. Mais l’adhésion rapide de nombreux pays à cette nouvelle Union astronomique renforce les demandes d’échanges de publications auprès du Bureau ; pour la seule année 1922, on compte plus d’une quinzaine de demandes provenant du Monde entier (pays d’Europe centrale, Chine, Australie, Canada, de Copenhague à Rome, de l’Université de Yale à Moscou, etc.)[12].

Comme on le voit, aborder cette question des échanges de publications exige de traiter un jeu complexe de contraintes scientifiques (échanges de publications et réorganisation internationale de la communauté astronomique), politiques (sortie du conflit, exclusion des Allemands et des Russes de l’Union Astronomique Internationale), commerciales et économiques (rupture des postes et irrégularités des courriers, acheminements et transports délicats, troc), matérielles (limitation du fonds des publications gratuites du Bureau, Connaissance des temps et Annales pour l’essentiel ; l’Annuaire est plus largement disponible à l’envoi).

Cette dernière contrainte matérielle est d’ailleurs très pesante pour le Bureau. Celui-ci se heurte rapidement à la limite de ses stocks d’exemplaires gratuits. Les contrats passés avec la maison Gauthier-Villars (voir nos précédents focus sur les imprimeurs du Bureau des longitudes) stipulent la remise de 200 exemplaires gratuits de la Connaissance des temps, fonds qui se révèle insuffisant pour satisfaire les nombreuses demandes. On note de fréquentes remarques du responsable de l’édition soulignant qu’il n’y a plus de volumes de la Connaissance des temps pour l’année en cours ou à venir disponible pour satisfaire telle ou telle demande. Si pour l’Annuaire, qui tire à 10 000 exemplaires, la distribution est plus facile à satisfaire, les demandes personnelles pour les Annales du Bureau des longitudes sont rejetées systématiquement en raison du faible tirage de cet « apériodique ». Il ne reste plus au Bureau qu’à satisfaire les demandes motivées « dans la mesure du possible ».

Dans les années 1920 ce fonds gratuit diminue et le Bureau envisage de réduire drastiquement les exemplaires envoyés systématiquement aux parlementaires français et autres membres du gouvernement (dans un but de représentation de l’Institution), augmentant ainsi le fonds destiné aux demandes émanant d’astronomes et d’institutions scientifiques. Simultanément, le Bureau tente de renégocier ses contrats avec la maison Gauthier-Villars, demandant que l’imprimeur mette 220 exemplaires gratuits à sa disposition (procès-verbaux des 6 avril et 1er juin 1927 ; procès-verbaux des 31 décembre 1930 et 6 mai 1931) contre une augmentation du prix de vente des numéros de chaque collection.

Enfin, pour terminer ce survol des conditions des échanges avec les astronomes et géodésiens russes après-guerre, notons que les exclusions des astronomes allemands et russes de l’Union Astronomique Internationale ne tiendront pas longtemps. Dès 1926, l’Union Astronomique Internationale opère des rapprochements avec l’Astronomische Gesellschaft (la Société allemande d’astronomie) et le Bureau se rapproche des géodésiens et géographes russes représentés par Chokalsky. Ce même Chokalsky est présent à Paris en 1928 et présente, en séance au Bureau des longitudes, le 13 juin, les travaux réalisés en Russie des déterminations de longitudes entre observatoires russes, le Comité géodésique et le Bureau des longitudes russes (procès-verbal du 13 juin 1928), opérant ainsi une sorte de re-normalisation des relations scientifiques entre le Bureau et les savants russes, sous couvert du ministère des Affaires étrangères (procès-verbal du 28 octobre 1925).



[1] Voir : https://www.springerprofessional.de/en/the-creator-of-astrobotany-gavriil-adrianovich-tikhov/4052454. Voir également sa notice biographique dans le Dictionnaire des astronomes français de Philippe Véron : http://www.obs-hp.fr/dictionnaire/par_lettre/lettre_T.pdf.

[2] Touchet, E., 1912, « Assemblée générale annuelle de la Société Astronomique de France », L’Astronomie, vol. 26, 217-221. Voir aussi « Liste des membres de la Société Astronomique de France », Bulletin de la S.A.F., 1900, vol.14, 563-611.

[3] Notice nécrologique : Gorskov, P.M. 1962, « Pamjati G.A. Tikhov (1875-1960) », Trudy astr. obs. Leningradskogo univ. 19, 243. Plus tard, Tikhoff déménagera à Alma-Ata au Kazakhstan où, traversant les purges staliniennes dans la communauté astronomique, il deviendra le « père » de l’astrobiologie, de l’astrobotanique et des études sur la vie sur les autres planètes que la Terre à l’Académie des sciences du Kazakhstan.

[4] Au printemps 1918, le haut commandement français jugera que les bolchéviques font désormais le jeu des Allemands. Voir Vidal Georges [UMR Sorbonne-IRICE], 2015, Une alliance improbable : l’armée française et la Russie soviétique (1917-1939), Rennes, Presses universitaire de Rennes ; Ibid., « L’Armée française et la révolution bolchevik (octobre 1917-novembre 1918), Dissidences, en ligne : https://dissidences.hypotheses.org/articles-inedits/larmee-francaise-et-la-revolution-bolchevik-octobre-1917-novembre-1918 [consulté le 12 février 2021].

[5] L. Okoulitch, observateur de la comète de Halley en 1910 (Mitteilungen der Nikolai-Hauptsternwarte zu Pulkowo, vol. 3, n°. 27) entre autres observations.

[6] Il ne figure pas comme auteur dans la base de données NASA ADS Abstracts. Mais on le trouve comme observateur dans différents articles entre 1907 et 1912 (Comète de Halley et autres observations de comètes) et dans les publications de l’Observatoire de Poulkovo sous la direction d’Oskar Backlund. Ce dernier fut présent lors de la grande réunion des directeurs d’éphémérides à Paris en 1911.

[7] Notice sur Backlund: http://henripoincarepapers.univ-lorraine.fr/chp/text/backlund-o.html.

[8] Voir le Focus de Martina Schiavon, « Sur le statut de membre correspondant du Bureau des longitudes », qui complète l’autre focus sur les parcours au sein du Bureau, Julien Muller, Martina Schiavon et Laurent Rollet : « Esquisse des parcours des membres du Bureau des longitudes entre 1795 et 1970 ».

[9] Notice nécrologique : Fessenkoff, B., 1937, « Anzeige des Todes von S.P. Glasenapp », Astronomische Nachrichten, vol. 264, p. 115.

[10] Voir sa notice nécrologique écrite par Georges Perrier pour l’Académie des sciences de Paris : https://journals.lib.unb.ca/index.php/ihr/article/download/27187/1882519942

[11] Adriaan Blaauw, 1994, History of the IAU. The Birth and First Half-Century of the International Astronomical Union, Dordrecht, IAU/Kluwer Academic Press. Andersen J., Baneke D., Madsen C., 2019, The International Astronomical Union. Uniting the Community for 100 years, IAU/Springer.

[12] Archives inédites du Bureau des longitudes, Correspondance non classée pour l’année 1922.