Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 22 octobre 1913

Titre Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 22 octobre 1913
Créateur Jobin, Amédée (1861-1945)
Contexte Volume 1910-1913
Date 1913-10-22
Contributeur Jobin, Amédée (1861-1945); Baillaud, Benjamin (1848-1934);
Identifiant O1910_1913_212
Format 19 x 30,5 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Bureau des Longitudes.

Procès-verbal de la Séance du 22 Octobre 1913.

Présidence de M. Baillaud

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit les ouvrages mentionnés aux livres des entrées.

M. le Président dépouille la correspondance qui comprend :

1° Une lettre de l’Instruction publique autorisant M. Abraham à prendre part aux travaux de la Mission Paris-Washington et fixant les indemnités auxquelles il aura droit pendant la durée de sa mission.

2° Une lettre de l’Instruction publique signalant que la Cie Transatlantique fera aux membres de la mission Paris-Washington la réduction habituelle sur le prix du transport.

3° Une lettre de la Cie des Anthracites de Communay demandant des renseignements sur la déclinaison magnétique – Renvoyé à M. Angot.

M. Darboux, président du Congrès de l’Heure, fait part [barré : au] <au> Bureau des discussions en cours au Congrès et exprime l’espoir qu’il pourra peut-être terminer ses travaux demain.

M. Darboux soulève la question de la création d’un grand Observatoire colonial et d’une puissante station de T.S.F. dans le Pacifique. Il rappelle la mission de M. Stefanick [Stefanik] actuellement à Taïti [Tahiti].

M. Bigourdan et M. l’Amiral Fournier remarquent que Taïti serait géographiquement très bien placé pour une création de ce genre surtout si Clipperton, sur lequel les Anglais émettent les prétentions nous était définitivement assuré.

Au sujet des prétentions anglaises, M. Renaud fait part au Bureau que l’île de Clipperton fut réclamé [sic] d’abord par le Mexique, puis par l’Angleterre, mais que des documents anciens en notre faveur nous <en> [flèche pointant vers le bas] assurent la possession définitive

M. le Cdt Ferrié

M. Andoyer demande si l’Observatoire du Pacifique ne pourrait être installé à Madagascar.

M. Baillaud rappelle à ce sujet que le Père Collin [Colin] y déclare l’astronomie impossible aux Européens. Cependant Tananarive est à 1000m d’altitude environ.

M. le Président fait part au Bureau que les délégués de l’Autriche au Congrès de l’Heure demandent à faire la longitude Paris-Graety. Ils utiliseraient pour cette opération les signaux de Paris-Washington.

M. le Cdt Ferrié signale que le Service Cartographique Belge dresse des Officiers pour les opérations de T.S.F. en vue de la carte du Congo Belge.

M. le Président fait part au Bureau que M. Backlund demande à faire la longitude Paris-St Pétersbourg-Pulkowo [Poulkovo] et peut-être Nicolaiew. Il ajoute que l’on pourrait, dans cet ordre d’idées, faire un réseau européen dans le même été. Chaque Observatoire procèderait à deux opérations à la fois pour se raccorder à deux points de ce réseau avec échange d’observateurs. Ces diverses questions pourraient être préparées officieusement entre les intéressés, à la clôture de la Conférence de l’Heure.

M. le Général Bassot demande si l’Observatoire de Paris fait la comparaison de son heure avec l’heure des observatoires de Province. M. Baillaud répond que cette comparaison n’a pu se faire de temps à autres qu’avec Alger. Les autres observatoires ne participent pas encore à ce travail en raison du manque de personnel. M. le Général Bassot dit qu’à la difficulté de personnel s’ajoute celle du matériel nécessaire : micromètres impersonnels etc. M. Baillaud ajoute que les divers observatoires ont fait au Ministère des demandes de matériel et de personnel, mais qu’il est probable que rien n’est inscrit au Budget de 1914 et qu’actuellement pour faire l’heure dans les Observatoires de province il leur faudrait sacrifier d’autres parties de leurs travaux.

Alger seul a obtenu un astronome de plus par le Gouvernement de l’Algérie.

Greenwich envoie tous les jours son heure par une carte postale. Malheureusement entre cette heure et celle de Paris il y a un écart moyen systématique de près de 3/10 de seconde.

M. le Cdt Ferrié rend compte au Bureau des travaux en préparation de la Mission de délimitation Tripoli-Tunisie dont le personnel, d’accord avec les membres italiens, s’exerce en ce moment à la Tour au maniement des signaux de T.S.F. Ils écouteront d’abord Paris, puis quand ils [barré : av] <avanceront> vers le Sud, Bizerte et peut-être le poste italien de Tripoli.

Sur une demande de M. Bigourdan qui rédige pour l’Annuaire une note relative à la Conférence de l’Heure de 1912, le Bureau décide que cette note contiendra les nouveaux statuts arrêtés par la Conférence de 1913

La séance est levée à 4h.

Le Secrétaire provisoire,

A. Jobin

Type de document Procès-verbal
Président de la séance Baillaud, Benjamin (1848-1934)
Transcripteur Muller, Julien
Collection Volume 1910-1913
Citer ce document “Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 22 octobre 1913”, 1913-10-22, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 28 mars 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/6234

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