Séance du 10 février 1836

Séance du 10 février 1836

[Arago rédige]

Il est donné lecture du procès-verbal de la séance précédente ; sa rédaction est adoptée.

M. Hamelin, directeur général du Dépôt des cartes et plans, envoie le Tableau des marées observées à Bayonne en 1832. MM. Savary et Daussy sont chargés d'examiner ce travail et d'en rendre compte dans la prochaine séance.

Le Bureau reçoit les numéros de septembre et d'octobre de la Bibliothèque universelle.

M. Biot rend compte de la réception bienveillante que le Roi, la Reine et le Prince royal ont faite à la députation du Bureau qui avait été chargée de leur présenter la Connaissance des tems et l'Annuaire. Le Roi et le Duc d'Orléans ont l'un et l'autre témoigné le désir que les volumes successifs de la Connaissance des tems ne soient pas publiés plus tard que les volumes correspondants du Nautical Almanac. M. Biot ajoute que M. Guizot était disposé à demander à la commission du Budget les fonds qui seraient nécessaires pour atteindre le but indiqué.

M. Largeteau annonce que, sans de nouvelles dépenses, il lui paraît possible d'avancer de 6 mois la publication des volumes. Plusieurs membres, au surplus, font remarquer que vu l'imperfection actuelle des tables du soleil, il y a aurait quelque inconvénient à publier les éphémérides trop longtemps à l'avance. Après une discussion approfondie, MM. Bouvard, Mathieu et Largeteau sont chargés de faire un rapport sur les moyens de perfectionner les tables du soleil.

M. Biot est autorisé à emporter quatre pièces de la bibliothèque de l'Observatoire relatives à l'astronomie chinoise. Ces pièces sont :

Des manuscrits de Delisle ; livre chinois intitulé Pon-Tien-Ko (ou Description du ciel en vers chinois), un cahier en chinois ; extrait du Ouen-Niem-Tong-Cao (Encyclopédie chinoise) faits par M. Freret, 6 petits cahiers de 3 feuilles chaque ; Astronomica Constellationes Sinenses (cahier de 6 feuilles) ; Constellationes Sinenses ex catalog. stellarum antiqu. ; douze pièces principales numérotées compris l'enveloppe. Prêtés à M. Biot le 10 février 1836.[1]