Séance du 18 juillet 1849

Séance du 18 juillet 1849

On lit le procès-verbal de la séance précédente : il est adopté.

M. Arago communique au Bureau une lettre qu'il a reçue du ministre de l'Instruction publique. Le ministre désire savoir quelle est la valeur réelle des travaux de feu M. Rouy dont la fille demande une indemnité annuelle.

Le Bureau reçoit les numéros 678 et 679 des Nouvelles astronomiques de M. Schumacher.

On donne connaissance de la lettre que la ministre de l'Instruction publique a écrite en réponse à celle qui lui avait été adressée. C'est monsieur Olinde Rodrigue qui a calculé les tables définitives insérées dans le rapport de M. Ferouillat. M. Mathieu s'est déjà mis en communication avec lui. Il espère être en état de présenter au Bureau le résultat [barré : définitif] de son travail mercredi prochain.

M. Arago lit le préambule d'une leçon faite en 1604, à Padoue, par Galilée sur l'étoile nouvelle de 1604. On voit par son étonnement dans cet écrit que Galilée regardait l'étoile nouvelle comme le résultat de la conjonction de Jupiter et de Mars.

On parle de la visibilité des étoiles à diverses hauteurs au-dessus de l'horizon. A cette occasion, M. Arago fait remarquer que la lune se voit à l'horizon même, tandis que Sirius, dont la lumière est beaucoup plus vive, ne s'aperçoit qu'à une certaine hauteur. C'est une nouvelle preuve que le diamètre apparent contribue beaucoup à la visibilité.