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[1] Franz Xaver, baron de Zach (1754-1832), né à Budapest, lieutenant-colonel de l'armée autrichienne, se rendit à Paris, puis à Londres (1783) sous la protection du comte de Bruhl, ambassadeur de Saxe. Entré en 1786 au service de Ernest II, duc de Saxe-Gotha et amateur d'astronomie, avec le grade de major, il est appelé à la direction du nouvel observatoire de Seeberg, et devient l'éditeur des Allgemeine geographische Ephemerdien (1798-1799), de la Monatliche Correspondenz zur Beforderung der Erd- und Himmelskunde (1800-1814, sous la direction de Lindenau après 1807), devenue en 1818-1826 la Correspondance astronomique, géographique, hydrographique et statistique de Gènes. Après la mort du duc Ernest II (1804), il devint grand-maréchal du palais de sa veuve, qu'il accompagna en Europe du sud, où il fut particulièrement lié aux astronomes de France méridionale et d'Italie.

[2] Barnaba Oriani (1752-1832), astronome à l'observatoire de Brera (Milan) en 1775, où il eut pour maître Reggio et Cesaris, commença dans les Ephémérides de Milan en 1778 une série de mémoires pour corriger les tables de la lune de Mayer, fut chargé par l'Empereur d'Autriche Joseph II de faire contruire à Londrdes par Ramsden un grand cercle mural, et connut ainsi Maskelyne et Herschel avec lequel il entretint une correspondance suivie. Il travailla à la mesure d'un arc de méridien et à la carte de la Lombardie, reçut en 1796 la protection de Bonaparte, fut chargé après la victoire française de Marengo de réorganiser les universités de Bologne et de Pavie, présida la commission italienne des poids et mesures. Il reçut de Napoléon la direction de l'observatoire de Brera, la dignité de comte et sénateur, mais refusa l'évêché de Vigevano et le portefeuille de l'Instruction publique du royaume d'Italie pour continuer ses travaux. Il prit part à l'achèvement de la grande carte d'Italie commencée par les ingénieurs-géographes français. Auteur d'une théorie et de tables d'Uranus et de Mercure, d'un traité des réfractions (1788), des Opuscules astronomiques (1806).