Sur la valeur minimum de la triangulation du Soleil. Note de M. G. Lippmann

Séance du 12 avril 1899.

Sur la valeur minima de la température du Soleil.

Note de M. G. Lippmann

Quelques unes des valeurs obtenues pour la température du soleil sont [barré : trouvent être] vraisemblablement trop basses. Il peut donc [mot barré] y avoir quelqu'intérêt à indiquer une méthode expérimentale [barré : et très directe], qui fournit [barré : expérimentalement] <directement> une valeur minima de cette température.

En concentrant les rayons solaires à l'aide d'une grande lentille à échelons, on obtient au foyer une température très élevée, que l'on peut <mesurer ou du moins> apprécier en faisant fondre en ce point des substances réfractaires.

Or, [barré : cette] la température ainsi [mot illisible] est nécessairement moindre que celle du Soleil. En effet, on peut démontrer, en s'appuyant sur le principe de Carnot, que l'on ne peut produire par aucun appareil fondé sur la réflexion la réfraction ou l'absorption, une température supérieure à celle du point le plus chaud de l'espace où l'on opère.

Il y a donc lieu de reprendre l'ancienne expérience du verre ardent en vue de déterminer [barré : le] <un> minimum de la température solaire.

Il serait avantageux, afin de diminuer la déperdition de chaleur et d'élever la valeur trouvée pour ce minimum, d'entourer le creuset qui reçoit les rayons solaires d'une enveloppe chauffée par la flamme oxyhydrique, ou par une autre source de chaleur moins chaude que le Soleil.

G. L.