Titre | Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts - Service de l'Instruction publique - Bureau des Longitudes - Séance du 25 juillet 1900 |
Créateur | Lippmann, Gabriel (1845-1921) |
Contexte | Volume 1900-1902 |
Date | 1900-07-25 |
Contributeur | Lippmann, Gabriel (1845-1921); Faye, Hervé (1814-1902); |
Identifiant | O1900_1902_042 |
Format | 20 x 31 cm; image/jpeg; |
Éditeur | Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine); |
Droits |
CC BY-SA 3.0 FR |
Type | Manuscrit; Text; Procès-verbal; |
Description |
Séance du 25 Juillet 1900. Présidence de M. Faye Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté. Le Bureau reçoit les ouvrages mentionnés au registre de la correspondance. M. Loewy communique au Bureau le résultat de ses conférences avec l'Astronome Royal d'Angleterre. M. Christie [barré : est prêt] <[barré : sera] est disposé> à mesurer de nouveau la différence de longitude Paris-Greenwich en Octobre 1901 et avril 1902 ; il [barré : paraît] <se montre également> disposé à accepter tous les perfectionnements de méthode qui paraîtront utiles. Enfin M. Christie met à la disposition du [barré : Bureau 4] <l'Observatoire 3> instruments des passages de même modèle, <identiques à ceux qui sont employés à Greenwich> et dont l'identité a été vérifiée en Angleterre. L'uniformité des instruments est de nature à faciliter l'élimination des erreurs personnelles <et les erreurs instrumentales systématiques>. M. Loewy propose au Bureau d'accepter les [barré : propo] offres faites par M. Cristie. Cette proposition est adoptée par le Bureau. M. Gautier dit qu'il sera utile d'étudier d'avance à Paris les instruments fournis par Greenwich. M. le Gl Bassot regrette que le mois d'Octobre ait été choisi, le ciel étant souvent voilé à Paris à cette époque de l'année. Il pense que les erreurs à éviter ne proviennent qu'en minime partie de l'instrument des passages. Ce sont les pendules, les appareils chronographiques, les transmissions électriques avec leurs nombreux relais dont il convient de se défier, et qu'il faudra étudier de plus près. C'est aussi comme toujours l'équation personnelle qu'il est difficile d'éliminer sûrement, puisqu'elle est irrégulière et peut s'élever à plusieurs dixièmes de secondes. M. Loewy fait remarquer que cette difficulté existe réellement ; il y a lieu de croire qu'elle sera diminuée en étendant les séries sur un laps de temps assez considérable. M. Deslandres est admis à présenter au Bureau les résultats de sa mission en Espagne. Il montre de nombreuses photographies de la couronne, obtenues sur plaques lentes. Ces épreuves sont nettes, vigoureuses, et supportent un fort grossissement. La raie coronale s'est montrée trop faible pour permettre de mesurer sûrement au spectroscope la rotation de la couronne. M. Deslandres pense qu'en photographiant les rayons rouges ou infrarouges, on arrivera peut-être à photographier la couronne même en dehors des éclipses, attendu que ces rayons ne sont diffusés que faiblement par notre atmosphère. La séance est levée à 5h Le Secrétaire G. Lippmann |
Type de document | Procès-verbal |
Président de la séance | Faye, Hervé (1814-1902) |
Collection | Volume 1900-1902 |
Citer ce document | “Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts - Service de l'Instruction publique - Bureau des Longitudes - Séance du 25 juillet 1900”, 1900-07-25, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 26 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/5462 |
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