Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 7 août 1907

Titre Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 7 août 1907
Créateur Radau, Rodolphe (1835-1911)
Contexte Volume 1906-1909
Date 1907-08-07
Contributeur Radau, Rodolphe (1835-1911); Darboux, Gaston (1842-1917);
Identifiant O1906_1909_089
Format 18,7 x 30,5 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Procès-verbal de la Séance du 7 août 1907.

Présidence de M. Darboux

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit les ouvrages mentionnés aux livres des entrées.

M. le président donne lecture d'une lettre d'un conseiller général de l'Indre, maire de Néons-sur-Creuse, qui demande la valeur actuelle de la déclinaison magnétique. Cette lettre est renvoyée à M. Rocque des-Vallées [Rocques-Desvallées].

M. Bouquet de la Grye donne d'intéressants [mot barré] <renseignements> sur une nouvelle détermination de l'altitude de l'Aconcagua, qui est toujours considéré comme le sommet le plus élevé des deux Amériques. Les chiffres adoptés par les géographes sont assez discordants, mais généralement supérieurs à 7000m ; plus récemment, M. Güssfeldt avait trouvé 6970m. Enfin, un habile ingénieur, M. Schrader, a pu exécuter une détermination plus précise, en établissant une base en pleine montagne, par la méthode stadimétrique. Cette opération, dont les détails ont été communiqués à l'Académie des Sciences, ramène l'altitude de l'Aconcagua à 6953m.

Le dépouillement de la Correspondance imprimée amène le secrétaire à constater que le Bureau ne reçoit pas le rapport annuel de l'Observatoire de Greenwich, qui est toujours distribué au mois de juillet ; il est décidé qu'on écrira à l'Astronome royal, sir W. Christie, qui est d'ailleurs [mot barré] correspondant du Bureau des Longitudes, pour le prier de <vouloir bien> comprendre le Bureau parmi les établissements qui reçoivent le rapport en question. Quelques remarques sont échangées ensuite au sujet d'une note de M. Henri Bourget, concernant la théorie du Soleil de Julius, à laquelle M. Salet a fait cette objection, que la lumière des protubérances, [mots barrés] <qu'on suppose avoir> subi plusieurs réfractions successives, ne montre <cependant> aucune polarisation. M. Bourget, s'appuyant sur la théorie de M. Boussinesq, fait voir que la réfraction, dans un milieu dont la densité varie d'une manière continue, ne provoque pas de polarisation.

Une discussion s'engage aussi sur le rôle des petites planètes qui circulent presque exactement dans l'orbite de Jupiter, et qui offrent ainsi des exemples de la célèbre solution particulière du problème des 3 corps, signalée par Lagrange. Il paraît qu'elles restent toujours à environ 60° de Jupiter, leurs positions étant assujetties à des librations qui assurent la stabilité du mouvement.

La séance est levée à 4h.

Pour le Secrétaire

R Radau

Type de document Procès-verbal
Président de la séance Darboux, Gaston (1842-1917)
Transcripteur Muller, Julien
Collection Volume 1906-1909
Citer ce document “Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 7 août 1907”, 1907-08-07, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 26 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/5884

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