Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 24 novembre 1915

Bureau des Longitudes.

Procès-verbal de la Séance du 24 novembre 1915.

Présidence de M. Carpentier.

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit les ouvrages mentionnés aux livres des entrées.

M. le Président donne lecture d’une dépêche ministérielle l’invitant à présenter, avant le 30 novembre courant, ses propositions de gratifications en faveur des agents qui ont rendu des services au Bureau au cours de l’année 1915 et prévenant que, en aucun cas, les agents mobilisés ne devront figurer dans ces propositions.

M. Darboux rappelant que le projet de M. le Général Bassot, relativement à la division de l’Annuaire en deux parties, a été adopté, en principe, dans la séance du 22 septembre dernier, demande que ce projet soit établi définitivement en [barré : février prochain] <temps utile> et que l’on informe M. Bassot de cette décision, qui est adoptée à l’unanimité.

M. Darboux revient ensuite sur les explications données dans l’Annuaire au sujet du calendrier et qui sont généralement reconnues défectueuses. M. Andoyer expose alors les dispositions qu’il compte prendre pour remédier à ces défectuosités. Il reprend la formule donnée par Delambre dans son histoire de l’astronomie pour trouver la lettre dominicale et la fête de pâques, formule qu’il a légèrement modifiée en la simplifiant. D’ailleurs il se propose de soumettre au Bureau un mémoire complet sur [barré : la question] le sujet.

On aborde ensuite la question du vote par correspondance, <pour la désignation des membres titulaires du Bureau> dont la discussion a été fixée à l’ordre du jour de la séance. M. Darboux expose les raisons qui lui font demander la suppression de ce mode de votation. Il appuie sur le fait qu’une telle élection pourrait être déclarée nulle [barré : pourrait être décl] à la suite d’un recours au Conseil d’Etat et sur les difficultés que présenterait l’élection s’il fallait recourir à un second tour de scrutin. M. le Président lit ensuite une lettre de M. le Général Bassot sur le sujet. Dans cette lettre <M. Bassot> réfute surtout l’avis qu’un membre qui n’a pas assisté à la discussion des titres des candidats n’est pas à même de voter en tout conscience. Puis une discussion générale s’engage, au cours de laquelle M. Picard représente combien il serait injuste de ne pas tenir compte du vote d’un membre qui, comme son collègue, <feu> le commandant Guyou, [barré : et] serait dans l’impossibilité absolue d’assister aux séances. Enfin on convient qu’avant de prendre une décision ferme, M. le Président ira consulter le Directeur de l’Enseignement supérieur sur le côté juridique de la question.

M. Baillaud s’informe, au sujet d’une lettre qu’il a reçue d’une petite fille de Méchain, si cette personne est digne est digne d’intérêt.

La séance est levée à 16 heures ¾.

Pour le Secrétaire,

le Secrétaire-Bibliothécaire

J. Tessier