Bureau des Longitudes - Procès-verbal de la séance du 12 mars 1919

Bureau des Longitudes.

Procès-verbal de la Séance du 12 MARS 1919.

Présidence de M. ANDOYER

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

Le Bureau reçoit les ouvrages mentionnés aux livres des entrées.

I – A l’occasion de la lecture du procès-verbal, M. le Colonel FERRIÉ fait connaître qu’il a fait part des remarques présentées à la dernière séance au sujet des dispositions du futur observatoire de Shang-Haï [Shanghai]. Il lui a été répondu qu’il serait tenu grand compte de ces observations. L’emplacement de l’établissement a été choisi par les Pères Jésuites en raison du voisinage de l’Université et aussi pour rehausser l’influence française, selon le désir exprimé par le Ministère des Affaires étrangères.

II – M. le PRÉSIDENT donne lecture de la correspondance écrite qui comprend :

1°/ un billet de faire part de la mort d’Edward-Charles Pickering, directeur de l’observatoire d’Harvard, membre correspondant du Bureau des Longitudes, décédé à Cambridge le 3 février dernier. Le Président est chargé d’exprimer les condoléances du Bureau.

2°/ une lettre de Madame S^t-Paul, calculateur, qui dit qu’elle ne pourra pas reprendre avant un mois ses occupations ; un certificat de médecin est joint à cette lettre.

3°/ une lettre en date du 5 mars courant du Ministre de l’Instruction publique, transmettant une demande de M. Barbaud, assistant à l’Observatoire d’Alger, qui sollicite un emploi dans le cadre du personnel du Bureau.

Il est décidé qu’il y sera répondu en envoyant une copie de la lettre adressée, il y a quelques jours, à M. Barbaud en réponse à la demande directe qu’il avait adressée au Président du Bureau.

III – M. BAILLAUD donne lecture d’une lettre qu’il a reçue de M. Hale, astronome, en réponse aux questions posées au sujet de la mission des longitudes.

Dans cette lettre, qui est jointe au procès-verbal et qui sera versée au dossier de la mission, M. Hale dit qu’il donne son approbation au projet et qu’il usera de toute son influence pour que les Etats-Unis puissent y prendre la part qui leur revient dans son exécution.

M. Hale ajoute qu’il a reçu une lettre du professeur Schüster lui demandant si/la deuxième quinzaine de Juillet lui semblerait une date convenable pour fixer à Paris la réunion de l’Union astronomique <internationale> ; cette date lui paraît satisfaisante. Il Pense que M. le D^r Camphell [Campbell ?] serait le chef de la délégation américaine.

IV – M. BAILLAUD fait savoir qu’il a reçu de M. le Colonel FERRIÉ une lettre demandant, de la part de M. Righi, s’il ne conviendrait pas de réunir la conférence internationale de l’heure. M. PICARD pense qu’il faudrait d’abord avoir à ce sujet quelques conversations officieuses entre un certain nombre de membres de la Conférence.

V – M. Emile PICARD fait connaître que les lettres qu’il était chargé d’envoyer aux membres du Comité exécutif leur ont été adressées par l’intermédiaire des embassades [ambassades].

Il demande si, à ce sujet, M. Schuster est bien qualifié pour correspondre avec le Directeur de l’Observatoire de la Nouvelle Zélande. M. BAILLAUD répond que M. Adams sera tout naturellement chargé des observations ; [barré : et que] le mode de transmission employé pour l’informer lui semble rationnel.

VI – M. le PRÉSIDENT pense que le moment serait venu de procéder à l’élection de quelques [barré : membres] correspondants, comme l’ont proposé récemment divers membres, notamment M. Ch. Lallemand. Après échange de vues, le Bureau décide que sur cinq places vacantes, il sera procédé à l’élection de 4 correspondants étrangers dans le plus bref délai. D’après les règles adoptées pour les élections à la séance du 17 mars 1917, les titres des candidats seront examinés à la séance du 19 mars prochain et le scrutin est fixé à la séance suivante du 26 mars. Les membres titulaires du Bureau seront prévenus individuellement par les soins du Secrétaire.

VII – M. BAILLAUD dit qu’il a examiné le projet présenté par M. Hamy au sujet de l’amélioration des instruments astronomiques ; il est d’avis d’y donner suite immédiatement. Il pense qu’on trouverait sans doute [barré : le matériel à] <dans le matériel de> l’Observatoire de Paris, des instruments qui pourraient servir provisoirement. La dépense s’élèverait à quelques milliers de francs. Après échange de vues entre les membres du Bureau, M. le PRÉSIDENT résume la discussion en disant que [barré : on] <tout le monde> est d’accord pour faire aboutir les recherches de M. Hamy, que le Bureau ne peut engager aucune dépense tant que les crédits qu’il a demandés ne lui seront pas accordés ; si <M.> le Directeur de l’Observatoire peut se charger des dépenses, on les lui remboursera plus tard, après le vote des crédits ; si au contraire, on peut avoir une partie du fond Loutreuil, le Bureau sera déchargé de ce fait des dépenses ainsi réglées.

M. LIPPMANN insiste pour qu’on étudie les questions techniques.

La séance est levée à 16^h25

Le Secrétaire,

J. Renaud