Les procès-verbaux du Bureau des longitudes

Procès-verbal de la séance du 6 février 1811

Titre Procès-verbal de la séance du 6 février 1811
Créateur Delambre, Jean-Baptiste (1749-1822)
Contexte Registre 1804-1813 (copies)
Date 1811-02-06
Identifiant C1804_1813_378
Relation O1811_1820_009
Format 24,5 x 38,5 cm; image/jpeg;
Éditeur Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine);
Droits CC BY-SA 3.0 FR
Type Manuscrit; Text; Procès-verbal;
Description

Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la présentation du corpus.

 

Séance du 6 février 1811

 

On lit une lettre de M. Cassini qui annonce que la statue de marbre de Dominique Cassini qui est à l'exposition présente avait été dans l'origine destinée à être placée à l'Observatoire impérial. Il demande si le Bureau des longitudes veut consentir à ce qu'elle y soit placée. Le ministre paraît bien disposé et si le Bureau des longitudes en voulait faire la demande, il ne doute pas qu'elle ne soit accueillie. Le Bureau [barré : accepte] agrée la proposition à l'unanimité et arrête que le secrétaire écrira au ministre pour faire cette demande.

M. Bouvard demande que le Bureau écrive au ministre pour demander la permission d'insérer dans les états de chaque mois les augmentations de traitement de l'un des calculateurs et le traitement de l'agent. Le secrétaire écrira pour cet objet au ministre.

M. Bouvard est autorisé à demander pour la veuve Haros une place à la Salpetrière.

On lit une lettre de M. d'Assas[1] à M. de Bougainville dont l'objet est de demander pour l'observatoire qu'il a construit un cercle de Fortin à niveau fixe, une pendule et 400 de traitement annuel pour dépenses diverses. Cet observatoire est situé au Vigan, département du Gard.

M. Bouvard lit une lettre de M. Gauss relative aux mouvements de Pallas et des nouvelles planètes. Il a calculé les perturbations produites par Jupiter qui ont produit un changement de 1° dans les positions de la planète pour 1811. Il est remarquable que la dernière ellipse était moins exacte que celle sur laquelle on avait fait des calculs dans l'éphéméride de Milan.



[1] François-Clément, comte d'Assas de Ginestous-Montdardier (1769-1831), officier de Marine émigré, fut fait chevalier de Saint-Louis et capitaine de frégate par la Restauration. Afin de se consacrer à ses études astronomiques et notamment la détermination de la parallaxe des étoiles, il fit construire un observatoire sur la montagne de la Tude qui domine son château de Montdardier. Maire du Vigan de juillet 1815 à décembre 1817, il préserva sa ville des troubles de la Terreur blanche ; puis, désireux de récupérer les biens de Saint-Domingue qu'il avait hérités de son oncle, il s'installa à Paris où il fut nommé gentilhomme de la Chambre du Roi, mais ne put rétablir sa fortune compromise par des pertes en Bourse et par les achats de sa remarquable collection d'instruments astronomiques.

Type de document Procès-verbal
Transcripteur Feurtet, Jean-Marie
Collection Registre 1804-1813 (copies)
Citer ce document “Procès-verbal de la séance du 6 février 1811”, 1811-02-06, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 26 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/7673

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