Séance du mercredi 21 avril 1830

Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la présentation du corpus.

Séance du mercredi 21 avril 1830

On lit le procès-verbal de la précédente séance ; sa rédaction est adoptée.

M. Gambart adresse les observations astronomiques faites à Marseille dans le mois de mars. M. Gambart annonce, de plus, qu'un employé de la mairie s'est présenté à l'observatoire pour inspecter la salle dans laquelle l'autorité municipale se propose d'établir une école de dessin linéaire. Il demande que si la salle est cédée à la ville, on lui impose du moins l'obligation de faire arriver les élèves para la port qui sert déjà à ceux du cours de navigation. MM. Bouvard et Arago sont chargés de voir au ministère de l'Intérieur où en est cette affaire et en cas d'urgence, d'écrire sans retard à S. E. pour demander que la réclamation de M. Gambart soit accueillie.

Le Bureau reçoit les journaux scientifiques de Londres et d'Edimburgh. Plusieurs des articles qu'ils contiennent sont discutés.

M. Savary a vu chez M. Gambey qu'on continuait à s'occuper activement de l'achèvement de la lunette méridienne.

L'impression de la Connaissance des tems avance aussi rapidement.

M. Poisson rend compte d'un nouveau mémoire que M. Carlini a inséré dans les Ephémérides de Milan. Pour juger de l'importance de ce travail, il faut attendre que l'auteur ait réduit en nombres les diverses inégalités qu'il a trouvées. Il parle ensuite d'une lettre qu'il a reçue de M. Hansen et dans laquelle cet astronome annonce qu'il a trouvé pour calculer les perturbations une méthode qui n'exige ni la petitesse des excentricités, ni celle des inclinaisons.

Le président a vu le ministre. S. E., comme on l'avait deviné, ne connaissait pas la dernière lettre du Bureau lorsqu'elle donna l'ordre de remettre le chronomètre de poche à M. Caillié et Stamati ; elle a dit qu'elle prendrait une connaissance personnelle de la lettre en question et que jusque là, on pouvait considérer sa première décision comme suspendue.

M. Biot a renvoyé dans la matinée le comparateur que le Bureau avait réclamé, ainsi on pourra sans retard remettre au Dépôt de la Guerre les comparaisons de règles qu'il demande.