Séance du 24 février

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Séance du 24 février 1834

Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté.

Le Bureau reçoit le numéro de janvier 1834 du Bulletin de la Société de géographie.

M. Arago rend compte en son nom et au nom de M. Bouvard de l'examen que la commission a fait des tables de M. Damoiseau. M. Damoiseau, sans discuter de nouvelles observations, a introduit de nouvelles équations qui résultent de la théorie. Le seul moyen de vérification qui semble possible à la commission est de faire calculer 3 éclipses de chaque satellite, pour des époques très éloignées les unes des autres. On comparera les résultats à ce que donnent les tables de M. Delambre et l'observation.

M. Poisson remarque au sujet des tables des satellites qu'il serait désirable que l'on pût, comme pour la lune, calculer une éclipse relative à une époque quelconque.

M. Arago annonce au Bureau que les constructions des cabinets sont sur le point d'être terminées. A l'occasion de la reprise des travaux astronomiques, M. Arago fait remarquer au Bureau combien il serait à désirer que l'Observatoire de Paris pût rivaliser avec ceux de Londres, de Königsberg sous le rapport du nombre des observations régulières. Là, non seulement on publie de longues suites de telles observations, mais on s'occupe immédiatement de les réduire. Pour arriver à ce résultat, M. Arago pense qu'il faudrait adopter pour l'Observatoire une organisation analogue à celle des observatoires étrangers : confier à l'un des membres du Bureau la direction des travaux réguliers et placer sous ses ordres plusieurs [barré : personnes] jeunes gens chargés des observations et des calculs courants. Le directeur [barré : aurait la responsabilité de …] rendrait compte <de temps en temps> au Bureau des travaux entrepris.

Une commission présentera dans la séance prochaine un projet de règlement pour l'Observatoire de Paris. La commission, nommée au scrutin, se composera de MM. Arago, Bouvard, Mathieu, Poisson et Biot.

M. Poisson communique une lettre de M. Schumacher qui lui annonce que M. Hansen a calculé par sa méthode <une partie> [du] coefficient de la grande inégalité de Jupiter et de Saturne. Son résultat ne diffère que dans les centièmes de seconde de celui de la Mécanique céleste. Il en offre ainsi une vérification précieuse. M. de Pontécoulant avait trouvé par erreur 13'' de différence.