Séance du 21 février

Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la présentation du corpus.

Séance du 21 février 1838

Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté.

M. Biot demande que lorsqu'on aura à l'Observatoire les moyens de mesurer la température à différentes hauteurs, on cherche également à mesurer l'état hygrométrique de l'air. Sans indiquer positivement le genre de détermination que l'on devrait employer, M. Biot demande si l'on ne pourrait pas réussir en mesurant les poids d'eau absorbé par des substances hygrométriques. Ce serait un élément peu sensible sans doute, dans nos climats, mais enfin un élément de la réfraction que l'on ne doit pas négliger.

M. Poisson donne des détails sur la manière de poser les équations de la chaleur dans le cas de la conductibilité variable à l'intérieur. M. Poisson remarque que l'on n'est pas en droit d'adopter pour la perte de chaleur à l'extérieur une exponentielle, en laissant la conductibilité intérieure constante.

On présente le second volume des observations faites à l'Observatoire de Paris.