Titre | Séance du mercredi 10 décembre 1851 |
Créateur | inconnu |
Contexte | Registre 1845-1859 (copies) |
Date | 1851-12-10 |
Identifiant | C1845_1859_363 |
Relation | O1844_1853_448 |
Format | 25,7 x 38,6 cm; image/jpeg; |
Éditeur | Bureau des longitudes; Observatoire de Paris; Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré (UMR 7117 CNRS / Université de Lorraine); |
Droits |
CC BY-SA 3.0 FR |
Type | Manuscrit; Text; Procès-verbal; |
Description |
Les transcriptions ont été effectuées à partir des procès-verbaux originaux. De légères différences peuvent exister entre ces transcriptions et le texte des copies. Pour plus de détails, voir la présentation du corpus.
Séance du mercredi 10 décembre 1851 Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté. Le Bureau reçoit le numéro 785 des Nouvelles astronomiques. M. Babbage fait hommage au Bureau d'un ouvrage sur l'Exposition universelle de Londres et d'une brochure sur les phares ; cette brochure est remise à M. Beautemps-Beaupré qui se charge de la communiquer au secrétaire de la commission des phares, pour l'examiner principalement sous le point de vue de l'application de la réflexion totale de la lumière aux phares. Un membre ayant demandé si les images photographiques de M. Talbot sur papier s'effaçaient sous l'influence de la lumière, M. Lerebours dit qu'il a fait quelques expériences d'où il résulte que les épreuves qui n'avaient pas été suffisamment bien fixées se sont affaiblies, tandis que les autres se sont très bien conservées quoique exposées depuis plusieurs mois à la lumière directe du soleil couchant. M. Babinet fait connaître un usage de quelques marins qui se servent de verres colorés en rouge pour apercevoir, à travers les brouillards, la lumière des phares. Les myopes emploient des verres d'un rouge foncé, tandis que les presbytes se servent de verres rouge clair. M. Babinet donne une explication de ce phénomène fondé sur ce que le verre rouge éteindrait une partie de la lumière blanche du brouillard en laissant passer la lumière rouge du phare. M. Arago fait observer que cette explication ne pourrait pas s'appliquer généralement ; car les brouillards colorent très directement la lumière qui les traverse. Beaucoup de brouillards laissent voir le soleil parfaitement blanc, d'autres lui donnent une teinte jaunâtre et quelquefois verdâtre. On cite entre autres le brouillard observé au Mexique par M. de Humboldt, qui donnait au soleil une couleur verte. |
Type de document | Procès-verbal |
Transcripteur | Feurtet, Jean-Marie |
Collection | Registre 1845-1859 (copies) |
Citer ce document | “Séance du mercredi 10 décembre 1851”, 1851-12-10, Les procès-verbaux du Bureau des longitudes, consulté le 26 avril 2024, http://purl.oclc.org/net/bdl/items/show/9742 |
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